Critique des Romans Fullmetal Alchemist – T5-6

Nous l’évoquions récemment par le biais de Fullmetal Alchemist Artworks, en ce moment chez Kurokawa, c’est la fête à la franchise d’Hiromu Arakawa. Cela se confirme en poursuivant la réédition des romans FMA écrits par Makoto Inoue, avec au sein de ce seul livre les Romans Fullmetal Alchemist – T5-6.

Romans Fullmetal Alchemist - T5-6.

L’on débute par le pan Les liens du cœur, qui nous entraîne à Dublith, où Edward et Alphonse Elric retrouvent Izumi Curtis. La maître alchimiste dure au cœur tendre, qui leur a tant appris. Les frangins ayant pour but de devenir encore plus forts, afin de pouvoir utiliser à nouveau la transmutation humaine. Toujours dans l’objectif désormais de recouvrer son corps d’origine pour chacun. Cependant, la jeune femme verra cette envie d’un mauvais œil. D’où le besoin de la jouer serré, en vue de mettre la main sur l’ouvrage  » La Transmutation Humaine « , du curieux Valeria Dell, qui pourrait leur en apprendre davantage. Ce dernier lui-même interdit, à cause des dérives provoquées par de tels agissements.

Parallèlement, des chimères surgissent justement dans tout le pays. Mais pas nécessairement tellement au pif. Roy Mustang a beau n’être qu’à quelques encablures de sa promotion, il n’hésite pas à s’investir personnellement et même à décider de partir au front avec son équipe, dans cette, voire ces enquêtes. Alors qu’habituellement, un haut gradé doit se préserver d’une telle menace. L’aventure à venir nous permettra d’ailleurs d’en apprendre grandement plus sur l’actuel colonel.

Rapidement, l’on nous laisse planer quelques indices suffisamment important, pour aisément reconstituer le puzzle et en deviner les pièces manquantes. L’ensemble réunissant l’aventure des 2 frérots, se trouvant dans la librairie d’Eckhart. Dernier possesseur connu du manuscrit tant convoité. Menés sur place par un jeune garçon Ishbal croisé auparavant : Kipp ! Celui-ci ayant perdu ses parents, il a été recueilli par Cherry et son mari Ryon, qui n’est autre que le descendant du Eckhart recherché. Une rencontre mettant en exergue les drames ayant eu lieu avec les Ishbals. Renforçant l’identité mature des thématiques de la saga, d’autant plus qu’elle est considérée comme un shônen. Ce qui s’avère amplement plus intéressant, tant cela montre qu’elle n’évolue pas dans le basique du genre. Lui faisant délivrer des messages essentiels, auxquels la jeunesse aura ainsi également accès.

L’autre grand périple, Un nouveau départ, mettra en avant l’amie des Elric : Winry. En plein apprentissage, tout en travaillant à la boutique de son maître, celle-ci aura aussi fort à faire. En souhaitant aider un garçonnet dont l’automail lui apporte plus de souffrances qu’autre chose, son bon cœur la fera s’éparpiller. Si bien qu’elle commettra bourde sur bourde, malgré elle. Tout en découvrant que dans le milieu, tout le monde n’est pas fait de bons sentiments. Et que certains n’hésitent pas à vous installer une prothèse défectueuse, voire à aller encore plus loin dans l’approche commerciale…

Pour conclure, l’on aura droit à une plus courte histoire : Alphonse se défonce. Une sombre affaire de produits illicites chez l’adolescent ? Pas du tout ! Une escapade assez drôle, en voyant les frères se donner à fond pour se faire remarquer, en employant l’alchimie. Une méthode dangereuse, mais qui paraît intéressante pour faire sorti Scar, l’ennemi de tout alchimiste, de sa cachette. Bien sûr, la cavalcade vers la reconnaissance aura son lot de déboires. Alors que le duo souhaiterait que la vindicte populaire sur les alchimistes d’État s’arrête.

En outre, l’on bénéfice de postfaces de Makoto Inoue et d’Hiromu Arakawa. Ainsi que de bonus visuels : illustrations au crayon noir sur le classique papier blanc, du gag et même des dessins colorés sur papier glacé.

Conclusion

Passionnants comme leurs prédécesseurs, les Romans Fullmetal Alchemist – T5-6 ont en plus le bon ton de nous proposer une longue aventure avec Winry. Et de nous en révéler beaucoup sur le passé de Roy Mustang. Prouvant que la licence ne s’arrête pas aux Elric.