L’attente a enfin pris fin. Après une événement preview de 3 heures pendant lequel j’ai pu prendre le jeu en main, et vous donner mes premières impressions enthousiastes, God of War est sorti et a pris possession de ma PS4 et de mes soirées jusqu’à l’obtention du platine bien sûr ! Voyons si ce nouvel épisode synonyme de renouveau parvient à trouver sa place et à insuffler un vent de fraîcheur (nordique !) dans la série.
Dad of War
Je ne vais pas m’attarder sur l’histoire du jeu que vous devez déjà connaitre. J’ai même filtré mes screens histoire d’éviter de vous spoiler le scénario et ses principaux protagonistes. God of War se déroule postérieurement aux aventures de Kratos en Grèce. On le retrouve donc barbu, vieilli et accompagné de son fils Atreus. En raison d’un événement important les deux compères se retrouvent par la force des choses embarqués dans un voyage que Kratos estime trop prématuré pour Atreus. Ce sentiment va vite retranscrire durant les premières heures du jeu puisque Kratos ne ménagera pas son fils et le traitera de façon très (trop) sévère. Sans en dire plus il est très plaisant de suivre l’évolution de cette relation après quelques dizaines d’heures de jeu.
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Reboot
Du point de vue du gameplay il ne vous a pas échappé que God of War propose une refonte en profondeur des mécaniques du beat’em up d’origine et ce à tous les niveaux. Les plus marquant étant le positionnement de la caméra qui suit désormais le personnage au dessus de l’épaule à l’instar d’un Resident Evil 4, ainsi que la transition du jeu vers une sorte de RPG light qui suit ses propres règles. On accumule ainsi du loot, de l’argent et des XP, mais ces derniers sont utilisés pour crafter de nouvelles pièces d’équipement ou pour débloquer de nouvelles attaques, et non pas pour monter en niveau.
L’autre grande nouveauté de ce God of War est son système de combat complètement remanié et qui repose grandement sur le duo de personnages formé par Kratos et Atreus. Il est d’ailleurs possible (et conseillé !) de faire évoluer l’équipement et les aptitudes de ce dernier au même titre que ceux de Kratos, ce qui traduit très bien l’évolution de l’enfant et sa courbe d’apprentissage. Pendant la deuxième moitié de l’histoire on ne peut littéralement plus se passer d’Atreus car son aide pendant les combats devient précieuse voire indispensable pour affaiblir les ennemis, les immobiliser ou éliminer les ennemis en l’air.
La nouvelles mécanique de combat fonctionne vraiment très bien et accompagne parfaitement l’évolution du joueur au fur et à mesure que ce déroule l’histoire du jeu. Au bout d’un moment les combats deviennent de véritables chorégraphies : on jette la hache Léviathan sur un ennemi à distance pour l’affaiblir et le congeler, on attaque les ennemis proches aux poings, on rappelle la hache comme le ferait Thor, on déclenche un ou deux mouvements spéciaux qui infligent des dégâts considérables, on demandent à Atreus de tirer quelques flèches et on achève les quelques adversaires encore en vie par une fatality qu’on enclenche avec R3 ! Tout ceci s’enchaîne avec fluidité mais surtout avec un excellent feedback au niveau des coups assénés et de la sensation de puissance. Kratos n’a jamais été aussi badass, et c’est comme ça qu’on l’aime !
Évoquons finalement l’univers de ce God of War qui introduit un contexte jusqu’ici inconnu dans la série qui est celui de la mythologie nordique. Nos protagonistes évoluent en plein paysages scandinaves et il est amusant de constater que même après de longues années sur place, Kratos en sait beaucoup moins que son fils Atreus qui contribue à nous conter les légendes locales et à faire connaissances avec les grands personnages et les grandes histoires de ces territoires. On rencontrera plus tard un personnage secondaire, sorte de sidekick intellectuel et hilarant, et qui est vraiment une belle trouvaille dans le jeu.
Conclusion
Que dire sinon que ce God of War est pour moi une énorme claque aussi bien technique que narrative. On est vraiment heureux de retrouver un Kratos plus en forme que jamais malgré les années qui passent. Mais au delà de la baston et de la castagne, c’est l’histoire de ce jeu pleine de retournements et de beaux moments qui nous tient en haleine jusqu’à une scène finale post générique pleine de promesses ! Santa Monica Studio n’a pas hésité à prendre un certain risque en bousculant profondément la licence God of War qui ronronnait gentiment du coté de la Grèce. Le résultat est à la hauteur de mes espérances les plus folles.
Plus :
- J’ai rarement vu un jeu aussi beau, même sur PC
- La mécanique parfaitement huilée des combats
- La découverte de la mythologie nordique
- Absence de temps de chargement visibles
- Mimir 🙂
Moins :
- Certaines phases un peu rigides comme l’escalade
- Les téléportations nécessitent des portails
Note : 5/5