Test de NBA 2K21 (PS4)

Malheureusement cette année, pas de WWE 2K21 ! Toutefois, 2K assure dans la quantité de sorties sportives en cette période. Découvrant un pendant arcade de catch avec WWE 2K Battlegrounds, du golf avec PGA Tour 2K21 et perdurant dans la gonfle orange via NBA 2K21.

NBA 2K21

Money in the bubble

Pour cause de pandémie, la NBA a dû se réinventer dans son organisation, afin de tenir financièrement. Tant mieux pour les employé(e)s, de près et de loin, qui sont loin de ne s’avérer être que des joueurs avec un contrat en béton armé. Entre cheerleaders, personnes passant la serpillère, mascottes, secrétaires… Elle s’est donc déplacée pour une fin de saison et des playoffs de dingo, chez Mickey à Disneyworld, Orlando, Floride. Un endroit finalement pas si magique pour Evan Fournier et ses équipiers.

Mais si la compétition vient de se finir, l’on aurait pu songer qu’elle n’avait point l’utilité de reprendre. Puisque via les transactions dans NBA 2K21, monnaie courante chez la série, l’on croyait qu’il y aurait suffisamment d’argent pour faire allégrement tenir la ligue durant une décennie. L’on pourrait dire que l’on pousse le bouchon, mais c’est plutôt 2K qui exagère. Comme de coutume, l’on doit glaner de la VC. Soit virtual currency, monnaie virtuelle, qui se transforme en quelques clics en réel, à débourser pour tout. Et de notre côté même si les ajouts cosmétiques l’on s’en fiche, il est déjà rageant de voir qu’auparavant l’on gagnait tout cela, par une évolution crédible dans le jeu. Depuis quelques années, elle est freinée au possible, même constamment plus. L’on se demande carrément si sur la prochaine génération de consoles, elle n’ira pas à reculons.

Encore que sur des vêtements et autres accessoires, tant que le prix n’est pas abusé sur chaque élément, on pourrait presque dire faîtes-le un petit peu pour assurer les emplois des studios. Bien sûr, vous pouvez les acheter avec l’argent remporté en jouant. Mais vu le temps que cela vous prendra, vous ne vous y risquerez pas. Privilégiant conserver ces maigres deniers virtuels durement acquis, pour faire progresser votre joueur par exemple. Notre premier intérêt d’ailleurs et probablement celui de la majorité des joueuses/eurs.

Cependant la progression est volontairement si laborieuse, que l’on vous pousse à acheter avec du véritable argent. De quoi de suite augmenter ses caractéristiques. Et cela est d’un pénible rageant chaque année. Faisant vraiment de la franchise un pay to win. Alors qu’il n’est même pas un jeu ne s’axant que sur ces méga-transactions en ligne. Il coûte déjà bonbon de base. Et tout le monde n’a pas reçu la même prime de licenciement que Jérôme Moïso avec les Toronto Raptors.

D’autant plus qu’à l’instar de ses prédécesseurs, NBA 2K21 s’avère un régal à jouer. Comme habituellement chez la franchise, il nous propose du changement dans le tir. Avec sa jauge demandant d’être dans le bon timing quand on relâchera le stick ou le bouton. On se demande annuellement si véritablement l’on a le droit à de la nouveauté pour une meilleure qualité. Ou si c’est juste pour que l’on ne dise pas que rien n’a bougé. Et nous mettre au pied du mur ou du panneau, en devant apprendre une nouvelle manière d’évoluer. Si forcément la seconde hypothèse a un sens, la première reste convaincante. Et l’on se plait à ajuster notre nouvelle mécanique, que l’on trouve au final très prenante et réaliste si l’on peut dire. Ce qui évidemment s’associe à la position, les qualités de votre basketteuse/eur, l’opposition… On reste dans de la simulation de haut-vol.

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Fils de

Ma Carrière s’avère généralement le mode solo prenant, qui sait nous tenir en haleine par des caps à passer et une histoire, allant plus loin qu’un simple enchaînement de matches. Cette fois-ci, l’on a la complexe tâche d’incarner un jeune joueur, dont le nom Junior dit tout. En effet, l’ombre de notre père plane constamment au-dessus de nous. Grand joueur de son époque, l’on cherchera évidemment à réussir à se détacher de cette image et devenir soi-même une légende. En se faisant non plus un nom, mais un prénom !

Si l’on suit sympathiquement la narration, il ne s’agit clairement pas du scénario le plus fourni dans tout ce qui a souvent fait la force de la saga. Comme des protagonistes secondaires marquants, surtout globalement ceux qui insufflaient une grosse fraîcheur humoristique.
En ce qui concerne la progression de notre sportif en lui-même, l’on a plaisir à passer du lycée, à la faculté, avant de se jeter dans le bain de la grande ligue américaine.

Pour les féru(e)s de basketball que nous sommes, le high school et le college U.S. sont tellement mythiques, plus encore sur place avec des athlètes déjà réputés et des foules qui se déplacent les voir et les regardent à la télévision, que l’on a envie de retrouver ce parcours dans un jeu vidéo. Suite à la draft, l’on débarquera dans Mon Quartier et à partir de là, pourra se balader, comme habituellement dans le coin pour faire sa popote. Tout en faisant avancer son personnage au fil de nos réussites sur le parquet.

L’on retrouve également les autres modes classiques de la série. Avec un Mon Équipe plus poussé, dans un premier temps par l’apport de saisons. Au sein desquelles l’on fera en sorte d’être performant(e), pour glaner des récompenses plus intéressantes, ainsi que des bagues de championne pour notre escouade. De multiples objectifs variant constamment, joncheront celles-ci, afin de continuellement raviver la flamme. Ce qui s’avère essentiel et efficace pour l’instant. Bien entendu, il faudra voir ce qu’il en est sur une année complète IRL.

Comme nouveauté, l’on bénéficie notamment le week-end de Mon Équipe limitée, des affrontements en 5 contre 5, avec des conditions qui changeront. Un apport appréciable quand l’on nous demande de ne jouer qu’avec tel type de membres dans notre formation. Puisque cela nous fait puiser dans notre collection de cartes, nous permet d’apprendre à jouer avec quiconque et rebat également les  » cartes « . Puisque des adversaires se sentant surpuissants par leurs éléments au top, pourront être déstabilisé(e)s en étant interdit(e)s d’en utiliser, selon une règle en cours.

NBA 2K21

Fille de

Et oui il n’y a pas que les hommes dans la vie, il y a les femmes aussi. La WNBA la saison dernière c’était bien, mais trop peu développée. Rappelant la sensation de délaissement des équipes européennes il y a quelques années, dans les NBA 2K. Désormais, la ligue féminine bénéficie d’un réel contenu et l’on aura ainsi l’opportunité d’effectuer des saisons. Avec toujours cette jouabilité qui change par rapport aux surhommes que sont les joueurs NBA.

Par conséquent, l’on y retrouve cette identité de basket plus proche de celui qui est joué partout, y compris dans votre jardin ou le playground de votre quartier. Mais aussi dans les grands championnats d’un peu partout. Une sorte de basket FIBA, basketteuses et basketteurs compris(es). Même si dans cette compétition, l’on retrouve énormément de joueuses athlétiques et adeptes du une contre une. Désormais, l’on a hâte de voir des modes consacrés, dont un Ma Carrière.

NBA 2K21

Conclusion

Sans rester complètement sur ses acquis, NBA 2K21 ne bouge cependant pas trop par rapport au 2K20. Niveau jouabilité, cela s’entend puisque l’on bénéficiait déjà du top, qui s’affine ici encore dans la précision du tir. Mais dans le reste, hormis le plaisir de voir les féminines gagner en présence et Mon Équipe, toutefois un mode pas intéressant pour tout le monde, s’enrichir, le scénario de la carrière n’est pas le meilleur. Surtout, comme l’intégralité du jeu, ce segment est gâché par le pédalage dans la semoule que s’avèrent la progression d’un joueur et l’achat de n’importe quel élément dans quelconque section. Tout ça pour sempiternellement inciter à l’acquisition avec de l’argent sonnant et trébuchant et non juste les points du jeu.

Note : 4/5