Prince of Persia: The Lost Crown m’a tapé dans l’œil dès son annonce en juin 2023 via un trailer survolté qui présageait du meilleur. Je me suis donc précipité sur la démo mise à disposition du public en novembre dernier pendant la Paris Games Week. Pour tous vous dire j’en suis sorti avec des sentiments mitigés étant donné qu’elle était proposée sur Switch et la console portable de Nintendo avait du mal à faire tourner la démo en toute fluidité. Nous voilà deux mois plus tard et les choses ont bien changé : je teste le jeu dans de bonnes conditions sur PS5 et je tiens là mon gros coup de cœur de ce début d’année !
Disons le tout de suite : Prince of Persia: The Lost Crown est un mélange subtilement dosé de Metroidvania et d’un platformer rogue like. On y incarne Sargon, le plus jeune des Immortels (un groupe de sept combattants d’élite qui protègent le royaume de Perse). Sargon est particulièrement doué au combat à la double épée. Lui et ses compagnons s’apprêtent à prendre la route du Mont Qaf afin de sauver le prince Ghassan qui vient d’être enlevé.
Ce Prince of Persia m’a beaucoup rappelé le très maitrisé Tails of Iron auquel j’ai joué en avril dernier. Ici aussi pour survivre il faudra maitriser l’art et le timing parfait de la parade, d’autant plus que maintenir le bouclier activé n’aura ici aucun effet ! Heureusement, Sargon dispose aussi d’une esquive notamment pour les coups qu’on ne peut pas parer. Il accumule aussi de l’énergie qui lui sert à déclencher son ultra. Ici aussi le jeu est très riche puisqu’il permet de choisir parmi une galerie de pouvoirs le plus utile selon la situation.
The Lost Crown se distingue toutefois grâce à tout le lore fantastique de la licence Prince of Persia. Ainsi, Sargon va petit à petit acquérir des compétences supplémentaire comme un dash, la possibilité de créer un clone, se téléporter ou de changer de dimension… je n’en dis pas plus ! Ces pouvoirs seront bien utiles pour venir à bout des nombreuses phases de réflexion et autres plateforme qui parsèment la map du jeu.
On ne peut s’empêcher de remarquer également une inspiration Souls : le monde de ce Prince of Persia est parsemé d’arbres Wak-Wak, un lieu qui rappelle les feux de camps et qui permet de récupérer ses PV et de refaire le plein de flèches, mais aussi de faire revivre tous les ennemis précédemment battus… Le refuge – qui porte parfaitement son nom – est le lieu où l’on retourne régulièrement pour améliorer ses armes, acheter de nouvelles amulettes ou s’entraîner à de nouvelles techniques de combat.
Le jeu est aussi parsemé de NPC qui font partie du groupe des Immortels, ou qu’on rencontre en parcourant les 13 biomes qui composent le monde de The Lost Crown. Ces derniers peuvent nous venir en aide, ou nous confier des missions secondaires contre rémunération. Mon préféré reste la jeune Fariba qui, lorsqu’on arrive à localiser sa cachette, nous vend des cartes qui révèlent les zones de la map précédemment cachées. Très utile !
J’ai été surpris par la richesse du jeu. Déjà au niveau du temps de jeu : j’ai terminé The Lost Crown en 22 heures là où personnellement j’en attendais plutôt une dizaine. Mais aussi des mécaniques de jeu qui se renouvellent sans cesse et rajoutent de nouvelles possibilités de gameplay à chaque fois qu’on acquiert une nouvelle capacité. Les différents niveaux sont ainsi composés d’une succession de combats et de puzzles où la maitrise des déplacements sera un atout très important… et que dire des combats de boss absolument épiques et de la satisfaction qu’ils procurent !
Conclusion
Prince of Persia: The Lost Crown est l’excellente surprise de ce début d’année. Le studio Ubisoft Montpelier livre une copie qui marie à merveille différents styles comme le Metroidvania, le rogue lite et le Souls like. Le résultat de ce métissage est un jeu visuellement superbe, techniquement irréprochable et dont les mécaniques de progression et de gameplay – sans cesse renouvelées – provoquent une grande satisfaction au joueur. Croyez moi, vous aurez beaucoup de mal à poser la manette avec The Lost Crown !
Note : 5/5
Plus :
- 22 heures de pur plaisir
- La variété des capacités et pouvoirs de Sargon
- La fluidité et l’excellence technique du jeu (jusqu’à 120 fps sur TV compatibles)
- La beauté et le dépaysement que procurent les différents biomes
- Les combats de boss absolument épiques
- Enormément de possibilités de personnalisation via les options
Moins :
- Certains passages peuvent être ardus. N’hésitez pas à régler la difficulté
- Très peu de récompenses Ubisoft Connect. Ok je chipote !