Licence culte du médium vidéoludique, on éprouve systématiquement un petit quelque chose au débarquement d’un nouvel épisode. Concernant R-Type Final 2, Granzella a décidé de mêler ce sentiment de nostalgie, à une certaine modernité. Notons qu’on n’évoquera que le jeu. Tandis qu’on reviendra lors d’un futur article sur la version physique que propose NIS America, la R-Type Final 2 Inaugural Flight Edition.
Un scénario un peu Bydo ?
Avouons qu’à peu près personne ne recherche un semblant d’histoire ou d’une quelconque narration, dans un volet de cette franchise. R-Type Final 2 en suit la droite lignée, sans non plus juste nous balancer dans l’espace comme cela. Si vous connaissez son prédécesseur, contrairement à nous dont la PlayStation 2 n’a malheureusement eu l’occasion de l’accueillir, vous retrouverez la Bydo Core. Une malfaisante organisation, plutôt encline à faire péter l’humanité. Et comme nous faisons partie de cette sympathique humanité, nous allons simplement détruire très cordialement son armada.
Le défi de ce mode histoire s’avère particulièrement accrocheur tout au long de ses 7 niveaux. Dont l’incitation à y revenir est forte, on rebondira là-dessus par la suite. Autrement, on a aussi l’opportunité de chercher à atteindre un résultat continuellement supérieur, via le pan Attaque au score. R-Type Final 2 n’oubliant pas le culte du high score des shoot’em up.
Améliorer Annihiler Répéter
Le principe a beau être clair : détruire l’opposition et éviter que ce soit elle qui nous règle notre compte, concrètement ce ne sera pas du gâteau. Néanmoins, relevons immédiatement la volonté du logiciel de s’inscrire dans une ample accessibilité. Les plus acharné.e.s pourront s’adonner sur une difficulté sûrement conçu.e par et pour des mutant.e.s. Tandis que selon ses sensations, on pourra en sélectionner une en-deça parmi les 5, sans pour autant faire dans la facilité. R-Type Final 2 conserve l’identité à l’ancienne de ses origines. On navigue ainsi dans une expérience où les tentatives s’enchaînent. Avec des échecs répétés, nous laissant découvrir au fur et à mesure un peu plus de chemin et de mécaniques des ennemi.e.s. Avec le besoin de tout retenir, pour franchir l’obstacle une fois de retour dessus… Tout en jouant avec les 4 vitesses de jeu, symbole de la marque.
Sur le champ de batailles, la diversité est au rendez-vous chez l’adversité certes. Avec du menu fretin aux multiples approches et des boss retors. Qu’on retiendra autant par leur charisme visuel, que leur rudesse et les luttes qui en découlent. Avec leurs patterns à apprendre plus que jamais, pour s’en sortir. De notre côté aussi la variété est de mise. Puisque l’énorme pelletée d’engins à débloquer, avec une douzaine à garder dans son hangar, bénéficiera d’armes pleinement différentes. Entre les portées, la fréquence… Sans omettre notre module, pour se défendre ou plutôt attaquer, projeter des explosifs… Si bien qu’on a envie d’enfiler les parcours avec chaque, pour aborder d’une autre manière les épreuves. Distinction esthétiquement également, grâce à une boutique où acquérir, via la monnaie glanée par nos performances, moult éléments pour décorer nos véhicules. Même notre pilote peut se personnaliser, mais l’intérêt est moindre.
Un arc-en-ciel 3D
Sûrement pour marquer son arrivée après tant d’années et de consolées écoulées entre le Final et R-Type Final 2, ce dernier fait dans la 3D. Enfin plutôt dans un sens ce qu’on appelle la 2.5D, étant donné qu’on évolue toujours sur un écran qui défile latéralement. Cela impacte quand même le système de jeu. Des pièges s’introduisant dans notre vision par rapport au déferlement de nos rivales/aux tout à coup du second, vers le premier plan. L’attention n’en sera que plus aiguisée.
Autrement d’un point de vue graphique, adorant la 2D, même les plus à l’ancienne, on ne ressent pas du tout ce besoin de passer en 3D. On désire juste un bon jeu. Il faut donc plutôt voir si cela change quoi que ce soit pour un public ne voulant quasiment que ça. Mais peu importe votre sensibilité sur ce point, on ne peut que souligner la qualité du design. Tant des vaisseaux, qu’on a envie de collecter pour en essayer toutes les capacités certes, mais en parallèle pour leur style ! De même pour nos opposant.e.s, avec qui chaque nouvelle rencontre délivre ce plaisir de la découverte d’un design fantastique. Qu’il s’agisse d’un.e adversaire déjà culte de la licence ou non. Tout cela sur une ambiance sonore électronique pêchue.
Conclusion
Jouabilité au top, campagne trépidante qu’on peut amplement faciliter et inversement, et retraverser à foison tant il y a de méthodes de personnalisation, de vaisseaux et de missiles qu’on a envie de tous essayer, R-Type Final 2 perdure dans la qualité de la franchise. Malheureusement pour lui, il se confrontera au fameux marché de niche dans lequel il figure, si bien que peu le comprendront. Avec sa difficulté dite entraînement, voilà peut-être le moyen pour quiconque de s’y coller ?