Test de Dirt 4 (PS4)

Très exactement 6 ans après avoir obtenu le platine de Dirt 2 sur PS3, me voilà de retour sur la licence Dirt pour l’épisode 4 sorti au début du mois de juin. Cela faisait de longues années que je n’avais plus touché à un jeu de rallye, d’autant plus que la série avait pris une tournure plus sérieuse. Mais j’ai eu l’opportunité d’essayer Dirt 4 avant sa sortie et les premières impressions étaient très bonnes. Je me suis donc lancé corps et âme dans ce nouvel épisode et je ne l’ai pas regretté.

DiRT 4

Dirt 4 est essentiellement un jeu de rallye, mais il intègre également (à l’instar de Dirt 2), des épreuves plus exotiques comme le championnat de Land Rush qui consiste à disputer des courses à bord de super trucks sur des pistes de terre et de sable, ainsi que des courses de Rallycross (dont il dispose de la licence officielle FIA) qui permet à plusieurs voitures de s’affronter sur un circuit fermé dans une succession d’épreuves éliminatoires. Le jeu propose également d’autres modes de jeu comme la création d’une écurie qui sert à personnaliser les véhicules qu’on achète et à recruter un staff de plus en plus compétent qui permet de réparer plus efficacement les voitures pendant une épreuve, ou de mieux négocier un contrat de sponsoring par exemple.

Rappelons que Dirt 4 ne possède pas la licence officielle de rallye WRC. Il propose donc ses propres tracés situés dans des pays emblématiques. On retrouve par exemple les courses d’asphalte en Catalogne, des courses sur terre en Australie, des courses sur neige en Suède, etc. Au niveau des voitures celles WRC n’y sont évidemment pas mais ça n’empêche pas le garage proposé d’être très riche. On y trouve des voitures de toutes catégories jusqu’à la R5 pour les connaisseurs, ainsi que des voitures de rallye mythique comme la 205 GTI ou la Subaru Impreza de Colin McRae.

DiRT 4

Visuellement le jeu souffle un peu le chaud et le froid : il faut vite oublier les pantins rigides et mal modélisés qui représentent les spectateurs, pour se concentrer sur la course car c’est bien là que les efforts ont été faits. À ce niveau là les voitures sont parfaitement bien retranscrites jusqu’au moindre petit détail comme la vibration des pots d’échappement ou la rotation des ventilateurs à travers la calandre, sans oublier la très bonne gestion et la localisation des dégâts sur la voiture. La partie audio est également très soignée et reprend fidèlement les bruits de chaque moteur et ceux des différents environnements et types de terrains. Un vrai plaisir qui augmente l’immersion dans le jeu.

DiRT 4

Au niveau des épreuves et des spéciales, les environnements sont fidèlement retranscrits et permettent de distinguer très clairement les réactions propres à chaque surface. Ainsi la voiture de comporte différemment selon qu’il s’agisse d’asphalte ou de terre par exemple. Les effets métro sont également impressionnants comme la pluie, la neige qui se dépose petit à petit sur la voiture ou le brouillard qui se lève parfois au beau milieu d’une course et oblige à adapter sa conduite !

Notons également la disponibilité d’un générateur automatique de spéciales selon les réglages du joueur (longueur, difficulté, météo, etc.). On peut ensuite jouer la course ainsi créée et la partager avec ses amis pour les défier. Dirt 4 propose également d’autres modes de jeu comme des défis journaliers, hebdomadaires ou mensuels qui permettent d’affronter d’autres joueurs en ligne en mode asynchrone, ou en temps réel via un mode Pro Tour basé sur un système de divisions où on affronte jusqu’à 8 joueurs dans une épreuve composée de deux spéciales aux tracés aléatoires. Il y a enfin le mode Virée, un mode plus ludique qui consiste à remplir des missions de destruction ou des time trials sur un circuit d’entraînement.

DiRT 4

Conclusion

J’ai beaucoup aimé Dirt 4. Sans conteste le jeu de course à posséder pour les amateurs du genre. Le jeu retranscrit fidèlement les environnements, les voitures, la subtilité de chaque revêtement et l’intensité de la course lorsque les conditions climatiques changent ou qu’un incident de course survient. Rien de plus excitant que de commencer une spéciale avec 30 secondes de retard et de remonter dans le classement petit à petit. Il propose aussi de très nombreux modes de jeu et un online intéressant et robuste. Une vraie réussite qui prouve à nouveau que le studio Codemasters fait partie du top 3 mondial des développeurs de jeux de courses.

Les Plus :

  • Très belle modélisation des voitures
  • Intensité des courses
  • Superbe modélisation des effets climatiques
  • De très nombreux modes de jeu

Les Moins :

  • Dans les sections rapides les indications vocales arrivent parfois trop tard
  • On veut un mode photo !
  • La licence officielle WRC aurait permis plus de variété dans les épreuves

Note : 4,5/5