Test du jeu de cartes Underleague

Triomphant de son financement participatif l’an passé et ayant fourni les personnes ayant soutenu le projet, Cogwright Games sort désormais ce premier jeu, Underleague. Ceci pour le monde entier, sur son site.

Underleague

La première règle de l’Underleague : on ne parle pas de l’Underleague. La deuxième règle de l’Underleague : on ne parle pas de l’Underleague. La troisième règle de l’Underleague : chaque nouvelle/eau doit combattre dès son premier soir dans l’Underleague !

Vous connaissez la chanson. Non ? Et bien c’est simplement car vous n’en faites partie. Mais vous avez désormais l’occasion de rejoindre cette compétition secrète, dont les batailles peuvent aller de 2 à 5 participant(e)s. Vous n’aurez pas à lutter de vos propres poings et autres. Car figurent au sein de cette communauté œuvrant dans les bas-fonds de la ville d’Helgarten, des éleveuses/eurs de créatures. Tant fantastiques, que mécaniques. Avec pour seul but de les faire se battre, tout en pariant sur l’issue.

Underleague

Chaque concurrent(e) démarre avec l’un des decks de créatures, du quintet dont dispose Underleague. Chacun en contenant 30, avec évidemment diverses capacités selon les personnages. Vous aurez donc rapidement calculé qu’il y en a 150. Un nombre donnant habituellement envie d’attraper tous les « monstres ». Néanmoins on ne retrouve pas 150 entités différentes, mais 30. Au cas où vous vous seriez emballé(e)s. Ce qui suffit amplement au bon déroulement des parties.

Ce sera ainsi rapidement l’heure du duel, mais aussi des paris. La particularité originale d’Underleague. On peut donc très bien parier contre son élément. Surtout que l’intérêt est là. De bons pronostics vous vaudront des cartes stratégies. Devenant rapidement essentielles si l’on veut s’assurer la victoire. Celles-ci amenant des avantages et des modifications. De quoi retourner une situation, comme dans tout bon loisir d’affrontement. Nos 5 jetons détiennent des valeurs propres et il s’avère obligatoire de débuter un tour en pariant sur l’un de ses éléments.

Ce système ouvre le jeu à la passion de certains handballeurs : les paris truqués ! En vue de s’octroyer quelques bonus, on n’hésitera pas à jeter un(e) de ses membres au casse-pipe, tout en misant sur sa défaite. Puisque pour l’emporter il faudra accumuler 20 points de victoire, on est large. Ceux-ci étant à calculer en additionnant ses réussites dans l’arène et la valeur de 3 de nos cartes choisies au préalable. Mais l’adversaire peut en faire autant et finalement récupérer des cartes stratégie, que vous pensiez pouvoir vous accaparer. Précisons qu’elles se trouvent toutes avec leur face cachée, dans la pile commune.

Underleague

L’Underleague est loin d’être “ under ” concernant son contenu. Des cartes à la pelle, avec 5 decks de 30 créatures, ainsi que 250 cartes de stratégie. Les illustrations sont démentielles, tant de par leur patte graphique. Rendant notamment les personnages humains très fantasques, avec un style qui plaira aux accros de BioShock. Tandis que les créatures animales ou mystiques, sont elles resplendissantes. On profit en sus d’une image se taillant une belle part de carte. Et surtout, aucune information sur l’illustration. De quoi ne pas la gâcher. Elles sont au-dessus et en dessous et les textes arrivent à ne pas prendre trop de place. Notons qu’en plus, la réalisation est en gros plan. Des représentations énormes ou zoomées, comme vous préférez, ont été privilégiées. Ce qui permet de croire que les protagonistes vont se jeter sur nous.

Le matériel est de grande qualité évidemment, avec au passage des dés non classiques. Ce que l’on apprécie toujours, même en tant que marqueurs. Et pour couronner le tout, une sacoche en tissu bien classe. Totalement dans le ton steampunk, cette bourse que l’on sort chez le tavernier à l’œil biomécanique.

Underleague

Conclusion

L’attrait du pari pour puiser des cartes nous délivrant des atouts, offre à Underleague une subtilité bienvenue. On ne croise pas cette mécanique quotidiennement et elle permet une réflexion à divers étages.