Test du jeu de société Space Plague

Lançant son financement participatif le 8 avril, Space Plague (Bamboo Studio) d’Ivan Dario Botero et Juan David Alvarez, le premier s’occupant également de la partie graphique, s’apprête-t-il à conquérir la Terre au travers de son Kickstarter ?

Space Plague

Quoi qu’il en soit, les deux à quatre genres d’aliens, selon la quantité de joueuses/eurs, se disputeront la planète venant d’être découverte. Cette dernière qui évolue de partie en partie. Un des gros points forts du jeu, tant elles renouvellent l’expérience, avec en sus une première adaptée pour apprendre tranquillement le système. Il s’agira d’atteindre le noyau de celle déterminée, au travers d’une course semée d’embûches. Puisqu’au fil des tours, les morceaux du lieu en question possèderont leurs propriétés. Qui correspondront plus ou moins à celles que vous accumulerez, aux effets que vous récolterez et dont vous userez ou non… Vous permettant d’avancer ou pas, de piéger autrui… Tout en planifiant la suite, en accumulant de quoi assurer le coup. En sachant que la caste gagnante sera celle qui détiendra le plus de ses pions à l’endroit signalé .

Chaque tour se divise en 4 étapes, en débutant par la production de la planète. On retournera la première carte de la pile, qui indiquera les productions de la section. Les régions concernées recevront une énergie, sauf celle(s) qui en détiendra/ont déjà une. La 2e phase requiert de déterminer une carte action, pour atteindre notre but. Les effets varient selon l’élément, mais aussi le moment de leur impact. Si certains se déclenchent instantanément, d’autres ont un effet passif qui attendra que des conditions soient remplies. La stratégie à grande échelle se développe ainsi dès à présent.

Space Plague

On aura l’occasion d’acquérir des cartes au marché, mais si rien ne nous intéresse, il est envisageable de le rafraîchir en payant 2 énergies. Toutefois avant celles-ci, on dispose de 6 cartes de départ, aux multiples caractéristiques. Allant d’une accélérant notre rythme de déplacement sur un coup. Une nous protégeant, une formant un capitaine soit 2 pions l’un sur l’autre au lieu d’un seul…

Pour en revenir à celles à acheter au marché, on s’en servira pour évoluer. Et par ce biais, se protéger, enquiquiner un.e rival.e de moult manières, bénéficier d’un bonus pour avancer… Parmi le lot, on adore particulièrement le côté invasion s’en prenant tout autant à nos concurrent.e.s et pas juste à cette nouvelle surface. Par exemple, une habileté nous offrira le moyen de poser un de nos pions, sur celui d’une autre personne. Profitant de cette manière de son statut sur le plan. On visera bien sûr la/le plus proche de l’objectif. Cependant tout peut se trouver bouleversé par les cartes évènements de la planète, pendant la 3e séquence. D’où les tactiques sur tous les fronts et l’anticiper autant qu’envisageable, même si on ne pourra se prévenir de tout.

Space Plague

Enfin, le 4e pan, la marche, nous fait avancer chaque jeton d’un espace. Sauf si un effet n’entrave l’action. Le périple se terminera quand le paquet de cartes dévolues à la planète sera vide, suite à quoi on finira le tour en cours. Space Plague se base également sur un humour omniprésent, par l’ambiance détendue de cette conquête. Que représentent au mieux les personnages d’Ivan Dario Botero, au design hyper rigolo et très coloré.

Conclusion

La course au gouvernement d’une planète de Space Plague s’étalant sur différents points, entre notre avancée, notre protection, s’en prendre à l’adversité… le jeu établit une dimension stratégie profonde. Et à la fois d’une immense simplicité, comme vous le constaterez sur place, si vous soutenez le jeu au cours de son crowdfunding.