Test du jeu de cartes Burning Rome

Comme beaucoup de productions, Burning Rome est issue d’une campagne de financement participatif, conclue avec succès l’été dernier. Le jeu de Sun Tzu Games, mené par Emil Larsen, est désormais disponible pour tout le monde, découvrons ainsi de quoi il en retourne.

Burning Rome

Burning Rome, Rome’s Nightmare de son sous-titre, nous projette dans la Rome Antique pour des batailles épiques. Adeptes de l’histoire, vous serez ravi(e)s de pouvoir incarner 4 factions au choix. Rome, Carthage, les Celtibériens et les Gétules figurant au programme. Avec pour simple but de réduire à néant son adversaire.

Burning Rome

Dès la préparation de son deck, Burning Rome dévoile sa première originalité. En l’occurrence on ne sélectionnera pas un nombre précis de cartes, mais des cartes correspondant au nombre de points alloués à cette construction. Normalement 45, néanmoins l’on peut s’amuser à changer. Le tout à déterminer selon les points de force et ceux de commandement.

C’est ensuite la disposition du terrain qui apportera sa touche, via 3 colonnes. On pourra ainsi décider d’attaquer davantage par un flanc, les 2, privilégier l’axe… Tout reste envisageable, avec l’éventualité de laisser un trou béant défensivement. Au sein duquel l’opposition s’engouffrera pour un affrontement entre points d’attaque contre points de défense.

Cependant une subtilité existe, celle des soutiens. En positionnant une force « tank » en première ligne et une rompue aux offensives à distance derrière, celle attaquant pourra être aidée par la seconde. Sans omettre que chaque carte détient un effet, pouvant être utilisé à n’importe quel moment ou non, selon l’indication. Délivrant ainsi des affrontements variés partie après partie.

Burning Rome

L’une des grandes forces de Burning Rome, c’est sa pluralité dans les factions représentées. Cela valant tout autant pour le système de jeu, avec des capacités très différentes, que visuellement. On profite non pas d’un univers, mais d’un quatuor aux inspirations vraiment distinctes. Bien sûr car les escouades n’ont rien à voir les unes avec les autres, mais pas uniquement. Sun Tzu Games ayant décidé de confier chacune d’entre elles, à un(e) artiste propre. Et non le tout à une seule personne. Permettant une diversité des styles toujours plus grande. Dans le détail, on retrouve Angelita Ramos pour Carthage, Caner Inciucu concernant Rome, les Celtibériens via Gabriel Barbabianca et les Gétules par Carlos Cara Álvarez. Avec en sus pour les éléments du jeu, le manuel et la boite, l’apport de Lukas Banas.

Un coffret d’ailleurs de taille moyenne, le rendant facilement transportable dans un sac. Sa rigidité protégeant les cartes comme il se doit. Ces dernières et les plateaux, d’un haut niveau dans le matériel employé. Tout autant que dans la qualité d’impression, rendant honneur aux superbes illustrations. Et qui gagneront encore des points dans votre cœur, si vous êtes féru(e)s d’histoire et notamment du sujet traité ici évidemment. Les pions font eux dans le classicisme comme vous pouvez le constater dans les images. Ce qui permet de s’en sortir à un bon prix, avec une large quantité de cartes, sans redites dans les 4 possibilités de decks.

Burning Rome

Conclusion

Plusieurs originalités font de Burning Rome un deckbuilding non linéaire, où l’on profite en plus de 4 escadrons très différents, amenant énormément aussi bien dans les phases de jeu, que d’un point de vue artistique.