Test du jeu de cartes Crazier Eights: Shahrzad

Vous connaissez déjà bien sûr grâce à nos articles, la saga des 8 de James Gray. Celle-ci se poursuivant désormais avec Crazier Eights: Shahrzad.

Crazier Eights: ShahrzadAvant toute chose, si justement vous possédez ou non les précédentes productions évoquées, sachez que nous sommes ici en présence d’une expandalone. En français ? On tente : une extensolo ! En somme, le paquet de Crazier Eights: Shahrzad se suffit à lui-même pour jouer. Cependant, il est tout autant possible de l’utiliser comme extension de Crazier Eights: One Thousand & One Nights.

Crazier Eights: Shahrzad

Contenant 33 cartes, ce deck convient pour des sessions en duo ou trio. En quatuor, si l’on s’en sert en tant qu’extension. On commence par placer la première carte de la pile, dans la défausse face visible. Vous allez par la suite comprendre pourquoi. Chaque joueuse/eur reçoit maintenant sa main, composée de 7 cartes. Le but étant de réussir à se débarrasser de tout, pour l’emporter. Mais cela débute mal, puisqu’à chaque tour l’on doit en piocher une de plus. Heureusement, l’on a également l’occasion de jouer une carte. Soit un évènement, soit une action.

Les 2 catégories possèdent des effets tous plus différents les uns que les autres. Si bien que l’on doit rivaliser de stratégie tout au long de Crazier Eights: Shahrzad. Parfois l’on peut ainsi mettre directement en difficulté un(e) adversaire. Attention à la vengeance ! Mais certains éléments n’ont un impact que sur nous. Tantôt pour le meilleur, tantôt non. On peut ainsi se retrouver à devoir se défausser de certaines cartes. Pratique ! Sauf que l’on doit en récupérer d’autres. Ce qui n’est pas foncièrement une mauvaise chose, puisque l’on peut ainsi se débarrasser d’actifs ne nous intéressant pas. Et récupérer le gros lot… ou l’inverse.

Tout cela sans omettre la règle sur la défausse. À savoir que l’on ne peut retirer une carte, que si son coin dans la partie supérieure, est du même rang ou de la même couleur que la carte au-dessus de la pile de défausse. Sauf si c’est un 8, sans quoi le jeu ne porterait ce nom.

Crazier Eights: Shahrzad

Le suffixe de Crazier Eights: Shahrzad vous indique l’environnement dans lequel on évolue. Les nuits d’Arabie aux mille et une folies plongent cette fois dans la légende de Shahrzad. On y retrouve lieux, moments de vie, personnages… Dont un serpent géant, un chameau ou encore, et oui c’est bien lui, le prince Ali. On croise même la route de2 jeunes gens sur un tapis volant. Le ciel est orange, on se demande de quelle couleur est leur rêve. Les illustrations, toujours issues de multiples artistes, conservent ce ton de représentations à l’ancienne, propre à la licence de JW Gray. En plus du fait que cette approche soit rare, elles sont fantastiques.

Crazier Eights: Shahrzad

Conclusion

Les mécaniques de la franchise fonctionnent aussi bien sur Crazier Eights: Shahrzad, que sur les autres éditions. Simple d’accès et aux rebondissements nombreux, on peut s’y amuser avec tout le monde. Désormais à vous de voir, dans le cas où vous ne pourriez en acquérir qu’une, quelle est votre préférence au niveau de l’univers.