Dans le ring des jeux de cartes d’affrontement, il s’avère complexe de sortir du lot. Dan Sterling a pour ce faire choisi un thème original, puisque comme son nom l’indique, Punching Babies fera boxer des bébés. Et il est d’ailleurs déjà entré dans le ring du financement participatif.
Eh oui vous avez bien lu. Pas de créatures légendaires, ni d’obscures sorcières, voire de terrifiants mages ou encore de féroces lutteuses/eurs armé(e)s. Punching Babies met en scène des bambins en couche-culotte, qui s’affrontent sous la forme du noble art. En gros, ils en prennent plein la poire, mais pas que. Prévu pour évoluer en duel, on doit avant tout sélectionner le déroulement du combat, parmi 3 règlements. Soit en 10 rounds et celle/celui ayant encaissé le plus de dégâts perd. Ou bien au meilleur des 3 rounds. Voire le mode Knockout, où la première/le premier à avoir reçu 100 dégâts, est défait(e).
Les 2 concurrent(e)s débutent avec 0 dégât et 10 cartes. Ces dernières peuvent offrir des offensives, évidemment pour atteindre le but de Punching Babies. Peu importe la condition sélectionnée au préalable. Mais il s’agira de faire preuve de stratégie, puisque des cartes défensives sont aussi au programme. Ce qui ouvre des possibilités de parades, pour éviter d’encaisser les coups (uppercut…). Tandis que lors de notre tour, l’on prendra de l’avance si l’on esquive. Enfin, il existe des éléments spéciaux. Comme la sieste réparatrice.
Afin de coller à la discipline représentée, on en retrouve les spécificités au sein des cartes. Comme les Hugs et non les Huggies, même si le lien fonctionne à la vue des personnages. Cette particularité, à l’instar de la réalité, empêche d’envoyer de grands coups, puisque l’on se tient l’un(e) à l’autre. Il sera indispensable d’user d’une carte qui permet de s’en extirper. La plupart ne servant à rien dans cette position, l’on peut se retrouver piégé(e), par un(e) opposant(e) calculant bien sa tactique. Il est également envisageable de bloquer, voire d’annuler une offensive adverse, avec une carte adéquate. Qu’il s’agisse d’une garde ou d’un pas de côté. Ce que l’on peut enchainer par une contre attaque. Les matchs renvoient ainsi un certain dynamisme, dans lequel on se projette grâce aux véritables mouvements de la boxe, qui en entravent ou enchainent d’autres. Rien n’a été laissé au hasard.
Il n’est pour le moment pas possible de vous parler des cartes en elles-mêmes. Le prototype de Punching Babies auquel l’on a joué, ne possédant pas les illustrations définitives. L’actuelle approche crayonnée est sympathique, rigolote et surtout, représente réellement les mouvements décrits. Mais l’on ignore ce qu’il en sera au final.
Conclusion
Très percutant dans son dynamisme, Punching Babies retranscrit comme il se doit les codes de la boxe, en les nappant d’humour. La méthode se saisit vite et les mouvements sont nombreux, ouvrant ainsi la porte à des tournois sur le pouce.