Test du jeu de cartes Slam Deck

Quand l’on est passionné(e) de jeu sous toutes ses formes, atteint(e) de collectionnite aiguë et accro au sport, notamment de Basketball, l’arrivée de Slam Deck ne peut que susciter l’intérêt. Cela tombe bien, l’on coche toutes les catégories. Découvrons désormais si sa première saison, attention il s’agit de la 2018/19, remplit elle nos attentes.

Slam Deck

Tout d’abord, sachez que Slam Deck vient par le biais d’une boite, avec directement un paquet complet à l’intérieur. En somme, un véritable jeu de cartes à deck. Pas de boosters à la librairie. Il n’empêche que la facette collection se développe instantanément. En y découvrant les athlètes, l’on a directement envie de les ranger dans son classeur.

Précisément, l’on y retrouve d’une part le Team France. Deux boitiers renfermant 54 cartes chacun avec, excellente nouvelle, des joueuses de l’équipe nationale : Berkani, Bouderra, Gruda… Mais également des joueurs actuellement éligibles : Gobert, Fournier, Poirier… Même Lauvergne, qui nous préfère à Collet apparemment. Ainsi que des légendes où se mêlent femmes : Souvré, Melain, Fijalkowski… et hommes Diaw-Riffiod, Cachemire, Monclar… Un mix qui fait clairement plaisir. Et l’on espère que par la suite, le quota féminin grimpera. Tandis que l’on espère tant d’autres légendes, telles que Weis & Brun…

Slam Deck

L’autre deck, de 72 cartes, se consacre à 6 clubs français, de Jeep Elite mais également de Pro B. Finalement le seul  » défaut  » de Slam Deck. Bien que l’on ne puisse habituellement pas parler d’un défaut, pour quelque chose qui ne figure pas dans le jeu. Mais cette frange de seulement quelques escouades, touchera forcément les supportrices/eurs. Soit les potentiel(le)s acheteuses/eurs. On retrouve ainsi Le Limoges CSP, la SIG Strasbourg, Nanterre92, le SLUC Nancy, le Cholet Basket et le BCM Gravelines-Dunkerque. Forcément, les béarnais(e)s par exemple, auront moins l’envie de se jeter dessus. Sauf pour volontairement faire perdre les limougeauds. Tandis que pour notre part, il manque Le Mans Sarthe Basket, L’Hermine de Nantes, L’Orléans Loiret Basket ou encore l’ADA Blois Basket 41. Et même pour aller plus loin, étant donné que Slam Deck est proche des structures  » amatrices « , le C’ Chartres Basket et l’Étoile Angers Basket.

Slam Deck

Les cartes joueuses/eurs bénéficient d’une photo pleine surface au recto. Tantôt en action, tantôt en posant. Alors que le verso confirme la véritable identité de cartes à collectionner. Avec des informations, statistiques, réseaux sociaux, un texte pour les basketteuses/eurs actuel(le)s, le palmarès pour les retraité(e)s… En plus d’une photo supplémentaire. Tout est réuni pour le côté informatif du genre. Il ne manque que le plat favori d’Alain Koffi ou encore la couleur favorite de chaussettes de Michael Young. L’actuel joueur, pas le Cougar du CSP.

Cependant, Slam Deck va bien au-delà de cet aspect. Comme évoqué en préambule, il s’agit également d’un vrai jeu de cartes à collectionner, dont les statistiques s’avèrent l’épicentre du système. Ceci sous 3 niveaux de difficulté, propres au monde de la sphère orange : rookie, freshman et sophomore. En sachant que toute partie s’ouvre au duel, mais aussi à davantage de personnes simultanément.
On y incarne la/le coach de son équipe, qui détient 6 athlètes choisi(e)s par un des 3 procédés. Lucky shot, le tirage au sort. General manager, où on les détermine parmi toutes nos cartes. Enfin la draft, où l’on sélectionne chacun(e) son tour un(e) basketteuse/eur au sein d’un paquet commun, à l’instar d’une réelle draft. Total hasard, choix complet ou un mix des 2 avec en sus la stratégie d’en chaparder un devant notre/nos rival(es)/aux. Toutes les approches sont au menu et apportent leur propre saveur.

Slam Deck

Maintenant que les effectifs sont prêts, passons au 1 contre 1. Là aussi un trio de possibilités est offert. Soit le mode pick & pop. Où chaque concurrent(e) prend un(e) de ses membres de son plein gré. Puis l’on pioche une carte Système, dont la statistique au verso deviendra le sujet de l’affrontement. Et l’on vérifie la stat en question des sportives/ifs. Il est toutefois envisageable de privilégier le pick & roll. Ce dernier permet de sélectionner sa/son joueuse/eur, après avoir montré la statistique demandée. Si bien que la tactique s’y développe davantage. Le mode coach fait lui tirer les 5 données d’emblée, que l’on joue au tour par tour.

Vous aurez compris que si votre carte possède la statistique la plus élevée, vous remportez le 1 vs 1. En revanche s’il s’agit des balles perdues ou des fautes, tout comme dans la réalité pour votre évaluation, il s’agira d’avoir le plus faible score. Bien entendu, il n’y a aucun mérite à perdre 10 ballons par match et d’y écoper de 5 fautes. Celle ou celui qui remportera le plus d’oppositions, gagnera le match de Slam Deck ! Dans l’éventualité d’un ex-æquo, les prolongations prendront la forme d’une manche unique de pick & pop. Évidemment si l’égalité persiste, on enchaîne par une autre prolongation.

Slam Deck

Les niveaux avancés permettront d’évoluer ou non, selon des choix stratégiques assez malins, avec les cartes Système. On vous conserve des surprises sur ce point, car il est amusant de voir à quel point Slam Deck sait proposer des mécaniques de JCC fortes, mais simplissimes à mettre en place. Nul besoin d’être expert(e)s. Ces fameuses cartes amènent des bonus. Par exemple le switch, où l’on échange sa/son basketteuse/eur en cours, aussi bien avant ou après avoir appris la stat demandée. Pratique si l’on sait que l’on se fera laminer. Dans le même genre, l’on retrouve le bump. Sauf que là, on renvoie l’adversaire, voire les opposant(e)s, remplacé(e)s pour ce tour. On a également droit à l’arbitrage maison, bien que Le Portel ne soit pas dans le jeu. Cette spécificité annule la statistique à jouer.

Le contenu physique s’avère tout aussi essentiel. Les cartes sont très solides, du même acabit que les cartes téléphoniques. Du coup les plus jeunes ignorent de quoi l’on parle, puisque cela nous renvoie à l’époque où l’on collectionnait les cartes françaises, tout autant que celles de NBA. Avec les Duane Washington, Laurent Bernard, le club de Tours, Mous’ Sonko ou encore Bruno Hamm. Entre clubs et équipe de France déjà à l’époque. Et 25 ans plus tard, l’on confirme qu’il s’agit de la bonne voie. Qui s’avère éminemment démultipliée en intérêt grâce aux féminines.

Slam Deck

Les joueuses/eurs et équipes, bénéficient en outre d’un rendu de haute qualité pour les photographies. Le cocktail idoine pour la collection, la mise en valeur, mais également la manipulation. Plus encore si vous les lancez pour participer au concours de shoots, variante du jeu.
Ce dernier profite également de la technologie, via une application (Android et iOS), qui se sert de la réalité augmentée pour nous projeter les images.

Conclusion

Aussi intéressant dans l’aspect collection, que ludique, Slam Deck marque les esprits. Cartes de qualité, moult informations, différentes approches de jeu, des filles et des garçons… La totale répond présente et pour boucler la boucle ou claquer le panier, même son nom Slam Deck est au top, avec le jeu de mots qui va bien.