Test du jeu de société Gingerbread House

Après Bärenpark, évoquons une autre création de Phil Walker-Harding chez Funforge, Gingerbread House. Un jeu qui compte bien nous ensorceler avec son pain d’épices.

Gingerbread House

Sorcière, youplaboum, c’est la reine du pain d’épices ! Une accroche en chanson, qui sied comme il se doit à Gingerbread House. Puisque comme son titre l’indique, nous y construirons une maison en pain d’épices.
Précisément, les 2 à 4 sorcières devront fabriquer leur propre bâtisse. Partant du constat d’une sorcière, raffolant tellement de ce gâteau, qu’elle l’utilisa comme matériau pour sa demeure.
Malheureusement, des personnages de contes de fées n’hésitaient pas à s’approcher de la propriété de la sorcière, pour la grignoter. Et même plus que cela, en la dévorant de toute part.
Nos héroïnes devront alors employer le genre de pain d’épices favori de tel ou tel garnement, en vue de les attraper !

Durant chaque séquence d’une partie, l’on accomplira à tour de rôle, une des 2 grandes actions. Commençons en se penchant sur celle qui sera finalement triple : Construire et Attraper un personnage.
Bâtir sa maison se déroule en plaçant des tuiles double sur celle-ci. Pas de n’importe quelle manière, puisqu’on les positionnera à moitié sur la partie sélectionnée, permettant de voir en-dessous. Qu’il s’agisse des fondations, d’une autre tuile déjà là ou d’une tuile construction, tel un joker ou des escaliers. Ces derniers permettant de monter d’un étage, pour se retrouver à niveau. Les symboles recouverts, délivrant des effets à appliquer comme bon nous semble.

Quatre symboles représentent du pain d’épices. L’on a donc l’occasion de récupérer dans la réserve, un jeton correspondant au type concerné. Le logo escalier offre lui le moyen de s’accaparer une tuile escaliers. La flèche d’échange permet d’envoyer le pain d’épices de son stock que l’on veut, contre celui de la réserve que l’on désire. Le fameux joker octroie lui l’effet que l’on souhaite.

Gingerbread House

La cage met en scène les malandrins sur lesquels on compte mettre la main. On en prend soit un dans la file, soit pioche 3 personnages, pour n’en garder qu’un. Peu importe le procédé, l’on disposera la carte en haut de notre plateau personnel, ce qui nous le réservera. Toutefois, l’on ne pourra les accumuler encore et encore. Seul 2 sont admis à notre portail. Il faudra donc au fil du temps se défausser de certains, si l’on ambitionne d’en attirer d’autres.
La stratégie de placement, pour bénéficier des atouts de sorcellerie convoités ne s’arrête pas là, puisque si l’on ajoute une tuile double sur 2 emblèmes identiques entre eux, l’on pourra réaliser l’effet 3 fois.

Passons à la 2ième phase de cette première action envisageable : attraper un ou plusieurs personnages. Il suffira de payer le coût en jeton pain d’épices, de celui déterminé à son portail ou dans la file commune. Chacun détenant sa quantité de points, que l’on additionnera entre elles au terme de la session. On fait donc en sorte d’attirer devant chez soi des généreux, pour glaner un meilleur score. Que ce soit par le hasard de la pioche, qui peut moyennement fonctionner et inciter à l’expulsion. Ou en en ciblant dans la file.

Toutefois, la bataille sera redoutable et l’on établira par conséquent un plan pour récolter les ressources nécessaires, en vue de s’accaparer de gros résultats pour les totaux. Attraper un protagoniste, offre également un joker, à inclure immédiatement à sa maison, sauf sur un escalier, nous faisant de cette manière bénéficier d’un effet. Possiblement le gain d’un jeton nous permettant de capturer un personnage supplémentaire dès à présent. La possibilité de telles réactions en chaîne, s’avère l’une des forces tactiques de Gingerbread House.

Gingerbread House

Un 3ième segment compose cette action. En l’occurrence, terminer un étage. Selon combien d’étage(s) vous compléterez au cours de votre tour, vous y glanerez autant de cartes bonus. Dans la limite de 3 au sein de son trésor. Dans ce que l’auteur appelle une partie d’introduction, soit plus simple, on n’emploiera que les points sur la face chapeau de ces cartes. Tandis qu’en standard, l’on utilisera leur face texte, en les laissant face visible. Ce qui permettra à quiconque d’en viser et de planifier quoi ou qui emmagasiner. Chacune possédant une condition de points, accentuant la dimension stratégique.

Dans le cas où vous n’utiliseriez pas cette action en 3 temps, vous prendrez 2 escaliers contre une de vos 3 tuiles double face visible. En revanche, ne songez pas exécuter ce principe, tout en absorbant un des gourmands, cela est interdit.
En sus des détails déjà partagés à propos de ce qui marque des points, la moitié de vos jetons en réserve s’y ajoutera. Il n’est donc pas vain de les rassembler massivement.

L’univers de Gingerbread House, nous permet de croiser divers charismatiques personnages habitués de ces histoires, dessinés par Andy Elkerton. L’ambiance étant drôle, les airs de ceux-ci s’inscrivent dans cet état d’esprit. Avec une mention particulière au dragon.

Conclusion

Gingerbread House ne compte pas céder à la facilité, que certain(e)s pourraient croire par son identité de conte. Fin tactiquement, l’on s’amuse en plus de son atmosphère rigolote, dont ressort l’originalité de se servir de pain d’épices comme appât,