Test de Metro Redux (PS4)

Depuis la sortie des consoles next-gen, la mode est à la réédition et autres remakes de titres déjà sortis sur les consoles précédentes. Dans ce lot de titres, tous n’ont pas bénéficié de la même attention et rares sont les FPS. Une raison de plus pour tester ce Metro Redux qui a la bonne idée d’inclure deux jeux en un (Metro 2033 Redux et Metro: Last Light Redux). Voyons ce que ça donne manette en main.

Metro Redux

Un Moscou plus joli

Si vous n’êtes pas familier avec l’univers de Metro, sachez que l’histoire se déroule à Moscou, en 2033, vingt ans après que l’apocalypse nucléaire se soit abattue sur Terre. Après la catastrophe, les 40 000 survivants se sont réfugiés dans les souterrains de la ville et luttent pour leur survie.

Des société et des villes se sont créées avec différentes politiques (communiste, nazisme, trotskisme etc…) et tout ce joli monde lutte contre la maladie, la famine. Et vous vous en doutez : les survivants vont s’entre-tuer pour accéder aux ressources et aux vivres.

Metro Redux

Au-dessus du souterrain, la ville de Moscou n’est plus qu’un champ de patates parcouru par un air irrespirable mais aussi par une horde de mutants, née du chaos et de la destruction. Ces ennemis redoutables posent beaucoup de problèmes aux survivants, surtout lorsqu’ils tentent de forcer les portes du métro…

Remake oblige, la résolution de Metro Redux est passée à 1080p pour 60 images par images. Notons également que 4A Games a eu la bonne idée de remettre au goût du jour son moteur graphique et on aime beaucoup le résultat.

Metro Redux

Au final, on se retrouve avec deux jeux très bien réalisés et surtout beaucoup plus convaincants que dans leurs versions antérieures. Le remake a parfois du bon ! Les textures sont plus fines et beaucoup plus détaillées, ainsi que les effets de lumières. La modélisation des personnages a été un peu améliorée.

Deux fois plus de contenu pour moitié prix

En plus des changements techniques et esthétiques du jeu, le studio polonais a également opéré des modifications au niveau du gameplay des deux jeux. En effet, afin d’homogénéiser les différentes parties (commandes, IA, interface du jeu…), ils n’ont pas hésité à calquer le modèle de Last Light sur 2033. Malheureusement, il subsiste encore quelques défauts notamment au niveau de l’IA qui est parfois trop statique.

Metro Redux

Au niveau du contenu, Metro Redux comprend les DLC sortis sur les anciennes versions et propose deux modes de jeu : Survie et Spartiate. Avec ces additions, la durée de vie du jeu devient vraiment impressionnante, surtout quand on considère son prix de vente très doux : on peut le trouver à une trentaine d’Euros.

Les deux modes de jeu précédents permettent à chaque joueur d’y trouver son compte selon son style personnel : Soit le jeu plutôt bourrin où les munitions coulent à flot, ou un jeu plus orienté infiltration où les ressources sont difficiles à trouver.

Metro Redux

Conclusion

Metro Redux mêle habilement un ensemble d’univers que j’apprécie beaucoup : un monde apocalyptique, un peu d’infiltration et une atmosphère très pesante. Les deux aventures proposées sont solides et bien remaniées pour les nouvelles consoles, même si on peste parfois contre l’IA. Elles offrent surtout une durée de vie phénoménale à un prix imbattable. L’ensemble est fort agréable à jouer, mais nous le conseillons surtout à ceux qui n’ont pas joué à la saga Metro à l’époque.

Metro Redux est disponible à un prix très doux depuis le 28 août 2014 sur PS4, Xbox One et PC.

Note : 3,5/5