Critique du roman Alice

Depuis déjà longtemps l’on a eu l’occasion d’aller voir de l’autre côté du miroir d’Alice. Mais le temps avançant, la psyché a laissé place à l’informatisation. Et c’est une Alice bien différente que nous propose de rencontrer David Moitet.

Alice

La boule au ventre d’avant rentrée est un effet classique. Mais pour Samantha, elle s’avère d’autant plus large depuis que son meilleur, et accessoirement seul ami mais il vaut mieux cela que d’être mal accompagnée, ne lui donne plus aucune nouvelle. Celui-ci, Arnaud, a été admis au sein d’une école qui fait énormément parler d’elle dans les médias : Alice. On n’en sait que peu sur ses agissements. Juste que l’on peut tenter sa chance à l’examen si l’on vous en donne l’occasion. Encore faut-il disposer de connaissances informatiques. Cependant, peu importe d’où l’on vient, son âge, avec des diplômes ou non… D’ailleurs Arnaud est lui adolescent, tout comme son amie qui se sent délaissée.

Le jour du retour à l’école, elle décide de se rendre à l’institut, puisque ce dernier lui offre également sa chance de l’intégrer. On ne vous révélera comment elle validera l’examen, mais évidemment l’on peut déjà vous dire qu’elle entrera avec succès chez Alice, woohoo ! Ce qui lui permettra de mettre la main sur son fameux copain. Qui semble ne même pas savoir pourquoi il ne l’a pas contactée depuis qu’il est ici.

Alice

Les interrogations fusent déjà dans notre esprit, tandis que Sam songe encore que son peut-être désormais ex-pote n’est qu’un goujat. Et comme elle rencontre immédiatement un autre garçon, elle ne peut que profiter d’un nouvel éventuel appui. Mais tout semble si parfait au sein de l’entreprise Alice, que cela en devient suspicieux. Et sans vous dévoiler ce dont il en retourne, le résumé public nous confirme que l’on peut vous laisser savoir que tout n’est pas si génial. Et que cette société cache quelques secrets, dont la technologie est l’axe de son engrenage.

Toutefois notre trio aura par chance l’occasion de découvrir qu’il se trame quelque chose. Puis grâce à leur intelligence non artificielle, leur investigation les emmènera au-delà des locaux de l’organisme. Ce qui s’avère particulièrement plaisant. On traverse ainsi les sublimes Alpes Mancelles, avec une triplette enquête/course poursuite/résolution, qui navigue dans le polar. Néanmoins vous l’aurez compris, avec une dose d’informatique qui apporte ses propriétés. Elles n’hésiteront même pas à resurgir jusqu’au bout d’Alice.

Conclusion

Débranchez vos écrans et éteignez le téléphone greffé à votre main, pour vous engouffrer dans la matrice d’Alice. Malheureusement son scénario est loin de s’avérer une affabulation. D’ailleurs qui vous dit que l’on n’a pas été influencé à notre insu pour l’apprécier ?