Les J.O. de Tokyo, considérés 2020 ou 2021 selon vos goûts suite à leur report, s’avèrent une bonne occasion pour proposer une nouvelle version de Mes p’tits docs – Les Jeux Olympiques (Milan). Évidemment toujours signé Stéphanie Ledu et illustré par Aurélie Grand. La jeunesse arrivée et ayant grandi entre ceux de 2016 et ces nouveaux, ayant ainsi le moyen d’en découvrir sur l’évènement et au-delà. Avec, heureusement, les Jeux Paralympiques.
Sur une vingtaine de pages, l’ouvrage développe, à l’instar de la compétition en elle-même, une véritable trame naturelle. Nous évoquant les prémices, avec les Jeux Antiques à Olympie il y a 2000 ans. Permettant d’ailleurs à Aurélie Grand de renforcer les informations confiées par Stéphanie Ledu. Car si on retrouve ainsi les dessins de certains points évoqués, avec l’attirail et décors d’époque, l’humour en ressort également. Les épreuves de musique et de poésie existaient et voir un athlète d’antan jouer les ménestrels, devant un parterre ébahi, amuse inévitablement. Au même titre que les coureurs en slip sur la piste.
Puis on revient sur le lancement des J.O. en 1894, avec encore quelques anecdotes sur des compétitions d’alors. Les détails faisant la différence pour se rendre compte des changements avec le temps. Et de ce qu’on y retrouvait, parfois en souriant, parfois en se disant qu’on voudrait bien que certaines activités reviennent. On n’en pas si loin finalement avec l’arrivée prochaine du breakdance et l’e-sport en parallèle.
La machine s’emballe alors et on nous entraîne désormais dans l’immense chamboulement que s’avère une Olympiade. Candidature d’organisation, travaux, la Flamme Olympique… Puis la cérémonie d’ouverture, moment phare, nous emportant vers 2 semaines intensives voyant un brassement de sport. Comme le livre nous le démontre avec l’athlétisme, les disciplines aquatiques, l’escrime, le judo et la gymnastique. Avec plusieurs épreuves imagées et expliquées pour ces catégories. Avant que la machine médiatique ne s’emballe et nous révèle au travers de ses écrans plusieurs autres activités : basketball, water-polo, escalade, tennis de table… Nous guidant vers une remise de médailles.
Mais avant que la cérémonie de fermeture ne surgisse, Mes p’tits docs – Les Jeux Olympiques n’omet pas les Jeux Paralympiques, avec 2 pages. On y retrouve notamment le goalball, ce qu’on a particulièrement apprécié. Celui-ci étant raillé par les journalistes, si on peut les appeler ainsi. Dont en direct par celles et ceux officiant sur les médias détenant les droits de diffusion, qu’on ne peut qu’adorer sa présence ici pour les faire taire. Un sport permettant à tant de personnes de pratiquer une activité physique et qui plus est intéressante à suivre. Et si attendre 4 ans, enfin 3 cette fois pour Paris 2024, vous semble long, on conclura avec une double page sur les Jeux d’hiver. S’intercalant, à moins que ce ne soit l’inverse, entre 2 J.O. estivaux.
Conclusion
Très fourni dans sa pluralité de thèmes, Mes p’tits docs – Les Jeux Olympiques informe aussi bien sur le passé, que le présent. Tant dans le sport, que les à-côtés. Un mélange bien dosé et délivrant des codes importants, pour mieux se passionner.