Au-delà de ses mangas au sein de différents univers shônen, tels que Fullmetal Alchemist ou Arslân, Hiromu Arakawa a apprécié évoquer des anecdotes personnelles via certains de ses ouvrages. Dont Silver Spoon, à l’identité agricole renvoyant pleinement à la vie d’avant de la mangaka. Avec Nobles Paysans T6 (Kurokawa), traduit et adapté par Fabien Vautrin et Maiko_O, sa série plus autobiographique revient pour nous amuser autant que nous informer sur sa vie et l’agriculture.
Découpé en plusieurs thèmes, ceux-ci savent également se diviser en différentes histoires courtes. Parfois très brèves, entre tendresse et rigolade assurée. Tendresse familiale, notamment en voyant la ferme réduire ses activités, à cause de l’âge avançant et de la santé qui s’amoindrit pour sa tante, sa mère et son père. Ce dernier qui depuis la jeunesse de ses enfants, rend souvent visite à l’hôpital. Mais cela va de mal en pis. Bien que ces craintes et même le fait que son père devienne en partie bionique, nous portent finalement vers encore de la drôlerie. Notamment par celui-ci pas du genre à perdre son temps avec la médecine. Il faut avouer qu’il a sûrement mieux à faire, comme s’entraîner au badminton. Incroyable séquence de l’ouvrage, notre favorite.
Malheureusement les drames existent bel et bien. Tant par rapport au métier en lui-même, que les conditions climatiques. Parfois rattrapées, avec de bonnes techniques agricoles. Néanmoins parfois certaines horreurs sismiques créent des dégâts beaucoup plus importants. Contrastant avec les plaisantes anecdotes de jeunesse du père de l’autrice. Ou encore de la musculature spéciale agriculture de cette dernière, de ses débuts en tant que mangaka vivant seule…
Conclusion
Aussi drôle qu’émouvant, la combinaison de Nobles Paysans T6 en fait davantage qu’un intermède entre 2 des franchises phares d’Arakawa Hiromu.