Chronique manga Oshi no ko T1

Nouvelle série chez Kurokawa signée Aka Akasaka et Mengo Yokoyari ! Un mélange détonnant rien qu’à l’annonce de cet Oshi no ko T1, traduit par Gaëlle Ruel. Car associant idol de J-Pop à la teinte rose bonbon explosive, à de dramatiques évènements.

Oshi no ko T1

Le monde des idols japonaises, qu’il soit vu en surface ou de l’intérieur, fait peur ! Et au travers de diverses œuvres, certains aspects malsains, propres à notre société et présents pour une majorité dans tous les domaines, démontrent qu’en grattant les paillettes, se trouvent derrière de bien sales histoires. Dont au sein même des coulisses, comme on le constate au cours des mangas Dans l’ombre de Creamy et cela sera également le cas ici. En revanche, moins de magie et de légèreté sur d’autres points, tant on tient entre les mains un thriller. Néanmoins teinté de passages humoristiques déjantés, alternés avec des drames.

Tout débute par Gorô, obstétricien au sein d’un hôpital reculé, fan de l’idol Aï Hoshino, 16 ans. Bien qu’il soit un homme dans la force de l’âge, il n’hésite pas à profiter des téléviseurs dans les chambres des patient.e.s, pour y diffuser les prestations de sa star. On ressent alors déjà ce mélange entre le côté tendancieux des wotas et la drôlerie burlesque. Notamment par les réflexions d’une collègue. Lors de ses élucubrations à propos de cette membre d’un groupe de J-Music, plutôt stagnant.

Soudain, ce dont il n’aurait osé rêver se produit. L’adolescente débarque à l’hôpital, en compagnie de son manager, personnage toujours fort chez les idols, pour un énorme « problème ». Quelque chose ne devant arriver selon les codes de ces starlettes. Et quand une déroge à n’importe laquelle de ces règles, des fans peuvent vite la prendre en grippe. La haine, tendance éternelle de notre monde, se retrouve toujours démultipliée et facile dans le milieu du show-business. Plus encore via les réseaux sociaux. Ce qui peut engendrer des horreurs bien réelles. Tout comme celles de déséquilibré.e.s, allant plus loin que les mots.

On privilégiera de pas ne révéler davantage sur le scénario, de par ses terrifiants rebondissements. Dont une teinte surnaturelle, par un adulte réincarné en enfant, devant lever le voile sur des mystères sanglants.

Conclusion

Dès son ouverture, cette série nous marque déjà. Oshi no ko T1 mélangeant de très différentes approches, pour autant amuser, que faire froid dans le dos.