Dessin animé à succès mondial depuis quelques années chez les enfants, les adolescent.e.s, ainsi que beaucoup de jeunes adultes, un jeu digne de ce nom était attendu pour Miraculous. La licence s’étant déclinée sur à peu près tous les supports depuis, mais pas encore un JV d’envergure. La réponse est-elle là avec Miraculous – Rise of the Sphinx (Magic Pockets/GameMill Entertainment/Just for Games) ? S’élevant sur PlayStation 5, PS4, Xbox Series X, Xbox One, et Nintendo Switch.
Paris sous les Ladybug
Féru.e.s ou non de la licence, l’histoire vous mettra sur une ligne unique, en proposant une histoire inédite. L’approche fonctionne, car de la nouveauté sympathique pour les accros. Tandis que les autres ne s’avèreront perdu.e.s. Tant l’aventure est longue et permet de poser les bases relationnelles, les identités doubles de notre héroïne et notre héros, le rapport aux adversaires… On retrouve notre duo comme habituellement à Paris. Où Le Papillon bien mal accompagné, enfin accompagné par d’autres figures du mal, menace d’y envoyer un sentimonstre.
Ladybug et Chat-Noir, se lanceront donc à la rescousse de la ville et sa population. non sans croiser les autres adversaires que vous connaissez éventuellement. Ou que, dans le cas contraire, vous découvrirez. Tout en voyant nos acolytes dans la vie privée, avec néanmoins ce mystère entre elle et lui à propos de leur facette costumée, défendant a priori le bien. Et les cocasseries en découlant seront aussi au menu. Particulièrement via les jeux de sentiments croisés, tout en ignorant pour Adrien que la fille dont il rêve n’est autre que sa camarade Marinette. Zut, on vient de tout révéler… On précisera immédiatement aux profanes que non, ça c’est la base.
Au-delà de cet enchainement de vilaines vedettes, des copies moins sympathiques de notre copine et sa bande, créent le bazar quand iels arrivent en ville. Auraient-iels changé de trottoir de la justice ? De quoi investiguer sur ce mystère pour notre doublette.
Les chat.te.s noir.e.s portent bonheur
Cette superstition ignoble jouant à tort en défaveur des félin.e.s noir.e.s dans la réalité, les gens s’en désintéressant massivement quand il s’agit d’accueillir un.e chat.te, continue d’être entravée avec ce JV. Tout simplement car avec la présence de la version justicier de l’adolescent, notre super héroïne coccinelle a la chance de ne nous offrir un jeu solo ! Même si on peut tout à fait y évoluer seul.e bien entendu. Mais en coopération, le plaisir est au minimum doublé. Sauf évidemment si vous détestez jouer à plusieurs et ne jurez que par le solo.
Dans ce second cas, il suffira d’alterner à la volée, de manière à profiter des capacités des 2. Ainsi que de déclencher certains évènements par le biais de l’un.e ou de l’autre. L’aventure de long en large de la cité, en quête des buts et accessoires à collecter, apporte une véritable sensation d’aventure. Plus encore avec les phases de plateforme, en disposant d’un saut et un double-saut.
Les objets à récolter serviront en outre à améliorer nos protagonistes. Essentiel, car Miraculous – Rise of the Sphinx est loin de faire dans l’ultra facilité. Ce qui s’avère très appréciable pour un jeu consacré principalement à un jeune public. D’ailleurs souvent rompu aux jeux vidéo. Mais même si ce n’est le cas, il ne faut justement pas une banale aventure où on avance sans souci. Le défi doit rester au rendez-vous, pour susciter l’effort, la patience, l’apprentissage…
D’ailleurs la fortement utile esquive le confirmera. On ne fait point que taper sans réfléchir. Éviter les coups est au moins, si ce n’est plus important. Une leçon de vie ? Notamment face aux boss, loin d’être des faire-valoir.
Les dix bugs ?
Pas un bug à proprement parler, la caméra non dirigeable soi-même peut devenir un souci comme dans tout jeu 3D n’en proposant. Surtout avec de l’action, faisant qu’on peut se retrouver dans un coin avec une lisibilité en pâtissant. Tandis qu’à 2, la/le joueuse/eur N1 aimante la vue, ce qui en devient complexe pour la/le N2. Techniquement, l’adaptation vaut la série d’animation. Soit des décors en 3D plutôt simples et encore Miraculous fait partie des moins pires/des meilleures dans ce domaine. En revanche au niveau des personnages, la qualité est au rendez-vous, y compris dans l’animation, d’ailleurs à l’instar du dessin animé là aussi.
On profite également de doublages en français, atout rare dans le milieu. Idem concernant les textes, indiquant notamment les objectifs. Et si jamais on ne sait lire, on pourra s’en sortir sans aide bien souvent, en parcourant les lieux mythiques de Paname. Un aspect très sympathique de l’exploration.
Conclusion
Très fidèle dans tout son habillage, Miraculous – Rise of the Sphinx possède de quoi plaire aux accros de la franchise. Y trouvant un scénario exclusif et un amusement non grandiose, mais de l’action-plateforme tenant la route comme produit dérivé. Surtout pour les plus jeunes et on a plaisir à voir que des jeux sortent pour elles et eux, avec une assez longue aventure.