Chronique livre documentaire Le monde du Studio Ghibli

Fort d’une foultitude d’univers marquants,, la structure en question dans l’ouvrage de Michael Leader et Jake Cunningham du podcast Ghibliotheque, illustré par Lucy Zhang et traduit par Nadège Gayon-Debonnet, a beaucoup à montrer. Le monde du Studio Ghibli (404 Éditions) réunit justement nombre de leurs particularités, vues et revues à l’écran.

Le monde du Studio Ghibli

L’approche pour les évoquer s’effectuera d’ailleurs par thématiques. Regroupant divers films selon les besoins. On débutera ainsi par les héros et héroïnes, plus ou moins humain.e.s. Avec pour chaque (Kiki, Chihiro, Sôsuke…) une présentation de leur identité et leur aventure. Idem concernant la section sur les créatures de Ghibli, encore plus symboliques. De Totoro, aux tanukis, en passant par les chats et bien d’autres.

Puis ce seront des thèmes récurrents qui seront mis en avant, comme le voyage. Avec ses différents moyens de locomotion cultes, dont le chat-bus ou encore le balai de Kiki la petite sorcière. Et également l’aspect culinaire, très présent, ce que l’on constatera par des focus sur chaque étape. Allant de la cueillette et la récolte, jusqu’au moment de dévorer les plats. Non sans parler des préparatifs et l’aspect visuel, faisant déjà manger avec les yeux.

Le lien avec la nature sera aussi analysé, dont par de multiples rapports entre humain.e.s et animaux, voire esprit de la nature. Avec, comme tout au long des sujets de cet album, beaucoup de captures d’écran aux massives tailles. Mais derrière toute cette inventivité, cette poésie, se trouvent de nombreuses personnes. Les plus réputé.e.s seront présentées, parmi lesquelles Michiyo Yasuda, Hayao Miyazaki, Joe Hisaichi, Isao Takahata…

Si le Studio Ghibli invite continuellement au voyage, il en va de même pour cet ouvrage. Se penchant sur le Japon à sa façon, tant au niveau de la littérature, que géographiquement, historiquement et spirituellement. Et en sus, sur les périples qu’il nous fait vivre dans d’autres contrées ou par des adaptations de livres.

Chacune de ces grandes sections, se ponctue par une distraction. Cosplays de quelques protagonistes, un tutoriel pour dessiner Pompoko, comment fabriquer un flipbook, une recette de ramens, des quiz…

Conclusion

En plus de sa mine d’informations, Le monde du Studio Ghibli s’avère un varié livre d’activités. Un double-effet, qui donne envie de voir ça chez un maximum de documentaires.