Chronique artbook NieR Art

Avec 2 sorties communes chez Kurokawa pour cette licence de Yoko Taro, éditée pour son pan jeu vidéo chez Square Enix, on passe rapidement de l’une à l’autre, afin de vivre pleinement l’évènement. En somme, une sorte de NieR Express pour, après NieR:Automata Opération Pearl Harbor T1, se plonger dans NieR Art, notamment recueil d’illustrations de Koda Kazuma, à la traduction de Nesrine Mezouane, sous le label KuroPOP.

NieR Art

Avant de l’ouvrir, notifions ses caractéristiques matérielles. Sous son format de 21cm x 29cm, il présente une couverture semi-rigide, pour un ouvrage souple. Si pour le transport cela est toujours plus pratique, on sait que le côté exposition vous intrigue davantage. Et bien aucun souci, il projette une attractivité aussi forte qu’un gros bouquin à jaquette rigide. Tandis que la tranche reste assez épaisse pour se signaler. Même si trop simple à notre goût : fond blanc, avec écriture des titre, sous-titre et collection en noir. Toutefois, cela reste un détail mineur qui n’a autrement aucune importance.

Contrairement à ce qui garnit l’épaisseur évoquée, d’une cent-cinquantaine de pages mettant en lumière le travail de Koda Kazuma (NieR:Automata, NieR:Re[in]carnation et NieR:Replicant ver.1.22474487139…). Bien sûr, on y découvrira quantité de ses dessins. Avec les personnages vivant dans ses décors, particulièrement 2b, charismatiques dès leur chara-design. Si la franchise a su marquer en peu de temps, cet aspect y est pour quelque chose, autant que son histoire et les systèmes de jeu.

NieR Art

Idem pour le décorum, renforçant la prestance de l’univers vidéoludique, notamment par ses environnements. Cet ouvrage leur rend hommage, en nous délivrant des éléments détaillés et de fantastiques panoramas. Mais, et on adore ça, on ne nous laisse dans la nébuleuse. Puisque l’illustrateur apposera ses explications, un point éminemment intéressant afin d’aller au-delà de l’impact artistique. Surtout qu’on nous dévoile des dessins inédits, par conséquent les commentaires s’y ressentent comme essentiels.

Si on n’entendra le pan sonore de la série, il aura tout de même droit au devant de la scène par le biais des pochettes de CD. Ce pendant « produits dérivés » se poursuivant avec la pièce de théâtre NieR:YoRHa, dont on a ainsi appris l’existence. Et étant donné qu’on apprécie grandement cette saga sous ses divers médiums, on a envie d’en savoir davantage à son sujet.

NieR Art

Nous précisions que NieR Art mettait notamment en avant Koda Kazuma, car en effet il ne se trouve seul. Déjà par l’ensemble du travail, allant plus loin que le boulot d’un unique protagoniste. Mais également via l’envie de ce guide de nous montrer des fan arts. Quelque chose de rare sur une telle sortie. La communauté étant très active dans le domaine, voici un bel hommage rendu à celle-ci.

Conclusion

Fantastique objet pour les déjà accros, avec une qualité de rendu visuel au top, NieR Art s’avère si splendide et absorbant, qu’il n’y a aucun besoin de connaître la franchise pour l’apprécier. Et cet artbook peut même devenir un pont, vous menant vers les multiples pendants de NieR.