Après la facette théâtrale de la saga de Maurice Leblanc, Takashi Morita, avec la traduction de Fabien Nabhan, signale le retour du grand rival d’Outre-Manche, sur cet Arsène Lupin T7 (Kurokawa).
Vous le savez si vous avez lu les précédents numéros et / ou suivi nos méfaits sous la forme de chroniques, le rival en question n’est autre qu’Herlock Sholmès. Le fameux détective se retrouve intrigué, par une affaire qu’on souhaite lui confier. Interpellé par le courrier d’un baron volé le sollicitant et d’une autre missive l’alertant de ne prendre cette enquête en charge. Il ne fait l’ombre d’un doute que celui se dissimulant derrière ce second courrier et le chapardage, n’est autre que le gentleman cambrioleur !
Ni une, ni deux, il se rend au plus vite avec son fidèle acolyte en France. Néanmoins une première rencontre peu avant le départ, lancera déjà le début de la résolution. Ou tout du moins un premier indice. Désormais, à lui d’investiguer sur la disparition de la lampe juive. Avec une mise en scène cambrioleuse digne forcément de Lupin. Cependant, comme généralement le devinent les bons enquêteurs qu’il a pu croiser, on comprend vite qu’il n’est seul.
Dur pour ses 2 adversaires de faire avec ses fidèles, à l’instar de la dame blonde vue auparavant. Mais l’affaire semble fortement différente ici. Avec, ce qui arrive fréquemment chez la saga, de profonds secrets personnels, sentimentaux, familiaux et d’amitié, qui se mêleront à l’intrigue. Des particularités dont sait toujours profiter Arsène Lupin. Tandis que de l’autre côté, il s’agit systématiquement de démêler le vrai du faux, afin d’avoir une chance de venir à bout de la sale histoire. Et d’attraper le populaire chapardeur.
Au-delà des mystères, la confrontation s’exécutera directement entre les 2 personnages phares de ce tome. Auxquels viendra s’adjoindre le las, mais finalement encore vigoureux quand il s’agit de Lupin : Ganimard !
Conclusion
Affrontement de folie sur Arsène Lupin T7 ! On se doute que les rebondissements surgiront constamment et il n’y a de quoi nous décevoir dans leur élaboration. Mais l’émotion omniprésente chez cette série nous secoue davantage encore et n’est omise ici.