Chronique bande dessinée L’apprenti épouvanteur

Adaptation du roman de Joseph Delaney, par Pierre Oertel et Benjamin Bachelier, traduite par Marie-Hélène Delval, L’apprenti épouvanteur chez le label Bande d’Ados de Bayard et des Éditions Milan, élargit son lectorat avec une imposante bande dessinée. Aussi magique que l’originel format ?

L'apprenti épouvanteur

En tant que septième fils d’un septième fils, Thomas Ward possède le don, une rareté. Transmis par sa mère et soutenu par sa famille, il a l’opportunité de devenir l’apprenti de l’Épouvanteur du comté : Grégory. Et potentiellement, de lui succéder un jour.

Rôle pas forcément enviable. Puisque si les habitant.e.s des diverses villes et bourgades, sont bien content.e.s quand il vient les débarrasser de créatures occultes et autres menaces, on ne peut pas dire que l’accueil soit amical le reste du temps. Le garçon pourrait-il changer cette habitude de solitude du métier ? Une question pouvant le faire balancer d’un côté ou de l’autre. Et d’ainsi choisir de poursuivre son apprentissage ou pas.

Durant celui-ci, il apprendra certaines techniques pour repousser gobelins, fantômes ou encore sorcières de différents niveaux. Mais savoir également faire preuve de jugement, s’avèrera essentiel. Car en cédant justement face à une jeune fille, malgré l’avertissement du maître, il risque bien de remettre d’aplomb la sorcière Mère Malkin. À propos de laquelle il fut pourtant également prévenu.

Son chemin prendra alors une tournure autant d’action fantastique, qu’aux poignantes émotions sentimentales. Comme quoi les deux aspects, sont intimement mêlés au cours de la vie d’un épouvanteur.

Conclusion

L’épique et émouvant parcours de L’apprenti épouvanteur, fonctionne tout autant en B.D. ! Et si évidemment elle bénéficie de moins de textes, ses dessins très marqués dans le style, contrebalancent la donne.