Chronique bande dessinée Tizombi T5 Planète Zombie

Le mix entre humour et famille en B.D., Christophe Cazenove et William Maury connaissent bien. Mais le ton des couleurs, d’Élodie Jacquemoire, et de l’histoire, est moins éclatant à la rétine chez Tizombi T5 Planète Zombie (Bamboo Édition). Qui continue ainsi de creuser ces deux facettes à sa façon.

Tizombi T5 Planète Zombie

Tout pourrait commencer à aller pour le mieux dans le meilleur des mondes et outre-mondes, en voyant Margotik retourner vers ses parents, après une si longue absence. Mais en vous esquivant certains éléments avant l’événement dramatique, celle-ci n’aura pas l’occasion d’avoir droit à de joyeuses retrouvailles familiales.

Pire encore, elle se fait capturer par des zombies. Profitant de traits signés William, leur conférant un certain charisme visuel. En revanche, iels s’avèrent loin de vouloir copiner avec elle, contrairement à Tizombi et le reste (voir les restes…) de la bande. Leur chef, Vésuve le magicien, imagine à la place un but brûlant. Détourner le pouvoir de la jeune fille, afin de zombifier l’humanité ! En somme, la déshumaniser.

Partant à la rescousse de leur amie disparue, ses compagnon.ne.s du cimetière feront chou blanc, non sans gags mordants. Toutefois, l’inquiétude risque de les obliger à espérer l’arrivée des Super Sisters. Un appel pas forcément dérangeant pour quasi tout le monde. Sauf évidemment Tizombi, désirant éviter les bisouilles et câlinous d’enfer de l’une.

On y gagnera alors en action, tandis que le délire grimpera en flèche dans les vannes. Mais plusieurs mystères se dissimulent encore, derrière le plan machiavélique du groupe malfaisant. Un soupçon de suspense, en faisant une aventure pas juste marrante. Et surtout, des thématiques sentimentales marqueront son terme.

Conclusion

Si Tizombi T5 Planète Zombie cherche souvent à vous rendre mor… bide de rire, la bande dessinée possède également un côté sérieux sur la thématique familiale. Un atout offrant simultanément du suspense, sur le chemin que se tracera Margotik.