Vous le savez probablement, l’héroïne davantage connue pour avoir inspiré le dessin animé et portage papier de Disney, est issue d’un conte bien plus sordide encore. Au même titre que cette B.D. Blanche-Neige – Rouge sang – Chronique vampirique (Black River) de Neil Gaiman (auteur) et Colleen Doran (dessinatrice), traduite par Philippe Touboul.
Évoquer de manière plus ou moins classique le scénario de cette bande dessinée, n’est pas réellement envisageable. La narration s’avérant aussi originale que poétique. Plongée dans un surnaturel empli de personnages de fantasy, aux horreurs sanglantes et dégoulinantes d’horreur. Comme généralement à l’origine chez ces cultes contes, connaissant des versions grand public édulcorées.
Durant celle en question, nous découvrons une reine dont la relation avec son homme, très charnelle, changera radicalement, jusqu’au décès de celui-ci. Sans révéler les quelques évènements déroulés auparavant entre la femme et sa belle-fille, les deux paraissent tout autant sans cœur. Au figuré, mais peut-être également au sens propre.
La reine expulsant la jeune femme dans la forêt glacée. Tandis que la faim et les festivités évoluent au royaume, pendant que son ennemie en est éloignée. Mais plus pour si longtemps, suite à l’arrivée de petits hommes et bientôt du prince Charmant. La confrontation entre les deux femmes et la réaction du peuple, par rapport à sa gouvernance, s’annonçant terrible.
Conclusion
La gothique poésie de Blanche-Neige – Rouge sang – Chronique vampirique, détient de quoi vous glacer le sang. Tant par son histoire, que son style visuel.