Chronique jeu vidéo Flashback 2

Licence mondialement culte de la scène française des années 90, le retour de l’oeuvre de Paul Cuisset fait tout autant partie des arlésiennes du jeu vidéo. La voici de retour, par l’association de son créateur et des studios Microids Lyon et Microids Paris, avec un nom plus tranchant que sa précédente suite, Flashback 2 ! Pour l’instant sur PS5, Xbox Series et PC et l’an prochain sur PlayStation 4, Nintendo Switch et Xbox One.

Flashback 2

Je suis trop vieux pour ces Conrad

Pour rebondir sur cette fameuse précédente suite au Flashback originel, à savoir Fade to Black, vous constaterez par le truchement de ce volet numéroté, que l’histoire connait quelques secousses.

Sans trop en dévoiler, puisque vous n’avez peut-être jamais touché à la franchise, sachez qu’on retrouvera Conrad B. Hart. Qui, après les événements déjà vécus, se retrouve dans un Système Solaire du 22e siècle désormais complètement en paix. Cette dernière troublée par l’inattendu retour de notre ennemie, la générale Lazarus. Nous renvoyant à la recherche de notre ami Ian, tout en affrontant pléthore de Morphs, et en bénéficiant de certains soutiens.

Flashback 2

A bug’s life

Retourner vers un tel mythe, laisse comme toujours la complexité de se décider vers quelle approche partir. Si on sent le jeu de plateforme action/tir 2D pas si loin, Flashback 2 désire porter ce système de jeu similaire dans des univers aussi en 2.5 et 3D.

Avec pour l’exploration à pied, une jouabilité de twin-stick shooter. Nous faisant mouvoir Conrad via l’un des joysticks, avec la possibilité notamment de courir, d’effectuer une roulade ou encore un dash. Et d’user de son arme à intelligence artificielle A.I.S.H.A., avec le second stick.  Le gameplay s’avère fluide, la difficulté moins élevée que d’antan, à un essentiel détail près : les bugs ! Particulièrement de collisions, ceux-ci entravent considérablement l’expérience.

Tandis que les phases à moto et de mecha, sont de bonnes idées pour varier, avec le ton cyberpunk s’y développant à travers les machines..Mais la qualité reste bien moindre que sur les séquences de TPS.

Flashback 2

Flashback 2.5

Là où d’autres veulent absolument tenter une 3D plus ou moins réaliste, sans disposer des moyens techniques de leurs ambitions, Flashback profite d’une direction artistique futuriste emplie de néons très réussie. Détaillée et aux effets lumineux prenants, de New Washington à New Tokyo, en passant par le retour de la jungle bien différente du reste évidemment.

L’identité SF cyberpunk, se ressent tout autant au rythme de la bande son de Raphaël Gesqua. Totalement typée de ce genre de science-fiction, comme les œuvres l’imaginait dans les années 80, début 90. Dont par des sonorités synthwave, collant à cette ambiance néon.

Flashback 2

Conclusion

Le scénario et l’atmosphère, démontrent que créer un Flashback 2, possédait un réel intérêt et non juste une opportunité nostalgique. Néanmoins, le système de jeu intéressant se retrouve plus que gêné par des tas de bugs. Une partie réglée par des mises à jour, mais il ne s’agit pas d’une fin en soi.