Chronique comics E-Ratic T1

Allons-nous être électrisé.e.s par la bande dessinée de Kaare Andrews, colorisée par Brian Reber et au lettrage de CGI37 ? E-Ratic T1 (Black River) possédant un personnage branché sur plus de 100 000 volts, traduit par Anaïs Papillon !

E-Ratic T1

D’un papillon on passera au rat, mais pas pour tout de suite. Avant que le futur animal totem de notre super-héros ne lui soit imposé, nous découvrirons le difficile quotidien d’Oliver. Adolescent pas habitué à la popularité, il débarque dans une nouvelle ville avec son grand frère et sa mère.
Le frangin, hyper sportif, a lui tendance à être directement intégré chez les élèves qui pèsent. Tandis que leur mère, venue pour un boulot, voit ses démons la rattraper. Pas les mêmes que devra éviter notre principal protagoniste. Qu’il s’agisse des terreurs du bahut, dont le professeur Marquez. Ou des éventuelles menaces gouvernementales, laborantines et autres.
Le garçon étant a priori un Renaissant. On ne sait quasi rien de cette caste apparemment crainte. Cependant lui désire le bien et surtout que son pouvoir reste ignoré. À savoir, une maîtrise de l’énergie phénoménale, mais grosso modo uniquement durant 10 minutes toutes les 24 heures. On chroniquerait un téléphone avec de telles autonomie et besoin de recharge, il se ferait détruire !
Sauf que là, c’est l’école, la ville et sa vie qui risquent d’être détruites, s’il n’arrive pas à contrer les créatures dévastant tout sur leur passage. Ainsi que le lavage de cerveau, prenant place au sein de l’établissement scolaire. Pour un environnement où aucune tête ne dépasserait, toutefois sous un jour un chouia dictatorial.
Mais au milieu de cette décharge d’action et d’interrogations, l’adolescent verra également ses sentiments se troubler. Entre la tumultueuse relation qu’il entretient avec Kristen, camarade souhaitant être au top de la tendance. Et les souvenirs de son père, pour nous guider vers beaucoup de mystères en direction des prochains volumes.
Une galerie complète l’album, avec divers travaux de Kaare Andrews. En sus d’illustrations de Jonboy Meyers pour The 616 Comics et Mike Deodato Jr. accompagné de Lee Loughridge.

Conclusion

Un jeune homme ayant du mal à trouver sa place et à la fois possédant de quoi devenir le héros du peuple. Deux facettes faisant d’E-Ratic T1, une B.D. explosive et sensible. Une divergence renvoyant aux pôles d’une pile.