Chronique comics Enola Holmes – Le jeu dangereux de Mycroft

Retour de l’intrépide de la famille la plus investigatrice de la capitale anglaise. Cette fois-ci, les aventures créées par Nancy Springer connaissent une version comics, avec Enola Holmes – Le jeu dangereux de Mycroft, de Mickey George (écriture), Giorgia Sposito (dessin), Enrica Eren Angiolini (couleur) et Cat Staggs (couverture), traduit par Chloé Bardan.

Enola Holmes - Le jeu dangereux de Mycroft

À la recherche chez son frère Mycroft du livre laissé par sa mère, la jeune femme risque qu’il la prenne sur le fait. Et la renvoie au plus vite à l’internat. Finalement, quelle chance pour lui, puisque tout en restant cachée, elle assistera à l’enlèvement du frangin.

Sans détenir les mêmes habiletés que Sherlock, qu’elle tente de solliciter, elle réussira à apprendre qu’un groupuscule anarchiste aux viles intentions, est derrière ce coup. Le danger mêlera ainsi politique et police, pas vraiment les milieux les moins dangereux pour la seule Enola.

Enfin pas si seule en action, car elle peut compter sur le jeune Lord Tewkesbury. Apparemment prêt à beaucoup pour elle. Quitte à s’approcher des entrailles de la City. Entre enquête et décodage, la piquante lady mettra à jour des agissements aussi énormes, que dangereux.

Le danger, elle filera d’ailleurs à grandes enjambées ou grands coups de pédale sur sa bicyclette, dedans ! Y croisant un garçon d’à peu près son âge, Shag. S’occupant de basses besognes et pouvant devenir la clef pour libérer Mycroft. La manière de procéder de notre héroïne, bien différente de celles de ses frères, suffira-t-elle à le convaincre ? La menace derrière s’avérant explosive !

Conclusion

Un mélange d’aventure/action et d’humour, avec un ton différent des œuvres concernant le reste de la famille, fait d’Enola Holmes – Le jeu dangereux de Mycroft, une bande dessinée avec une véritable identité. Et pas simplement un élément complémentaire.