Nouvelle approche pour le label Black River ! Puisque via Kadath L’inconnue de Florentino Florez (adaptation et découpage), Guillermo Sanna (dessinateur), Jacques Salomon (dessinateur), traduite par David Guélou et au lettrage de Christophe Semal, c’est au portage en B.D. d’un célèbre roman que nous avons droit. En l’occurrence, La Quête onirique de Kadath l’inconnue de H.P. Lovecraft.
Voyageant au pays des rêves, dont le réveil s’avérerait une continuelle entrave à son exploration, Randolph Carter cherche à tout prix à rejoindre Kadath. Cité inconnue l’envoyant dans une investigation aussi dangereuse, que fantastique dans tous les sens du terme. Y compris à propos des moult entités, qu’il croisera sur son chemin.
Beaucoup auront d’ailleurs de quoi faire peur. Notamment car une bonne partie se délecterait bien de sa chair et ses entrailles. Tandis qu’une autre le capturerait pour l’asservir. Pourtant, tout le monde semble se méfier d’au moins une de ces castes, flippant elle-même devant d’autres ayant les chocottes face aux premières… Une sorte de pierre/feuille/ciseaux et idem concernant leurs lieux de villégiature.
N’aidant par conséquent pas notre héros, lors de ses interrogations sur le désert glacé ou encore le plateau de Leng. Parcours qu’il n’effectuera pas seul, grâce au chat si charismatique, avec lequel la formidable relation filiale et de confiance, s’avèrera l’un des meilleurs arguments de ce comics.
D’autres protagonistes les soutiendront, mais pour combien de temps et dans quel objectif ? Le doute étant constamment permis entre cette multitude de créatures. Dont certaines poussent à des questionnements, particulièrement les goules, de par la relation tissée suite au choix d’un homme.
Conclusion
Quête onirique cauchemardesque vers Nyarlathotep, Kadath L’inconnue hantera peut-être vos prochains songes. Surtout qu’à travers la bande dessinée, nous profitons d’immenses décors dégoulinants dantesques et des originaux personnages y sévissant en pleine action.