Chronique comics Les sept lames

En quelque sorte les Expandabretteuses et Expandabretteurs, Les sept lames (Black River) réunissent une équipe historique impressionnante, avec des capes et puis aussi des épées. Baignant désormais dans un univers de fantasty, via cet album de Evan Daugherty (histoire), Riccardo Latina et Federicco Dallocchio (dessin), Valentina Bianconi (couleur), Andy Clarke et Jose Villarubia (couvertures) et Anaïs Papillon (traduction).

Les sept lames

Les mousquetaires ne sont plus ou presque. D’Artagnan est lui encore là, n’en déplaise à Richelieu. Ce dernier toujours plus avide de pouvoir, manie avec brio l’esprit des gens. Mais plus uniquement ! Ce comics mixant leur époque, à une identité surnaturelle, voit le cardinal chercher à profiter de forces occultes pour dominer le monde.

Le quatrième mousquetaire ne peut compter seulement sur lui-même. Il s’en ira par conséquent progressivement enrôler d’autres légendes de l’histoire et de la littérature classique. On vous laissera la majorité des surprises des membres de ces Seven Swords. Indispensables dans le plaisir de la lecture de cette B.D. !

On vous lâchera seulement que leurs lames sont parfois plus longues qu’un cap, que dis-je une péninsule. Ces figures emblématiques conserveront leur personnalité. Avec certains passages les reflétant assez, pour n’avoir l’impression de juste poser des noms connus, sans consistance.

Il s’agira, au fur et à mesure du groupement, de faire avec les différences, voire divergences, entre ces légendes. Une aventure emplie d’action et également de réflexions très personnelles. D’autant plus à propos des pouvoirs derrière un certain artefact, capable de rapidement faire tourner les têtes. Et pas forcément qu’à leur désormais cible commune.

De nombreux bonus pointent aussi le bout de leur nez. Entre des présentations historiques de personnages, couvertures alternatives de J.G. Jones, Enora et Clara Tessier, ainsi que des croquis de Riccardo Latina.

Conclusion

Les sept lames pourrait s’intituler Les sept l’âmes, tant cette bande dessinée affûte son identité action et celle intimiste. Cette dernière portant l’aventure à rebondissements, entre ces forts caractères.