Chronique Encyclopédie des Océans

Parmi sa gamme Les yeux de la découverte, Gallimard Jeunesse a tendance à délivrer d’assez impressionnantes sorties. Dont par John Wodward, que l’on retrouve également à la source d’Encyclopédie des océans, avec le professeur Dorrick Stow en consultant. Un déjà énorme livre documentaire en taille, traduit par Cécile Giroldi et Emmanuelle Kecir-Lepetit.

Encyclopédie des océans

Et pour cause ! Si vous avez envie de vite vous retrouver au plus profond d’un océan, afin de l’explorer en total respect de ce dernier, porter cet ouvrage devrait vous permettre de vite toucher le fond. De par son épaisseur de 256 pages, le papier glacé et les couvertures rigides, sur un grand format (218 x 282 mm). Un déjà bel objet, typiquement une encyclopédie qu’on a plaisir à laisser visible et à s’y replonger ici et là, y piocher une formation quand besoin…  Tout en la parcourant de fond en comble dans un premier temps. Avec un contenu qui ne le touche jamais, le fond…

Elle se divise en 7 grandes phases : Atlas des océans, la planète bleue, la haute mer, les eaux littorales, côtes et rivages, les mers polaires et enfin l’homme et les océans. Dommage toujours juste l’homme et pas la femme, qui préfère la campagne. Des parties elles-mêmes découpées en plusieurs chapitres, explorant ainsi plus en profondeur chaque thématique.

On passera de ce biais d’une présentation de base des océans, nécessaire afin de mieux appréhender la suite. Qui nous confiera des statistiques : surface, volume profondeur moyenne et point le plus profond. Une vue « globe terrestre » du concerné sur plus d’une page entière. Tandis que la seconde nous donne diverses informations, des particularités sur l’agissement des éléments…

Ceci toujours avec des photographies, permettant de mieux assimiler le propos. Comme tout au long du bouquin. Ce dernier se montre assez dynamique dans ses segmentations. Avec des détails aussi intéressants, qu’efficaces. Systématiquement accompagnés de réelles images, autant importantes pour saisir, que pour se retrouver époustouflé.e.s.

Encyclopédie des océans

La plupart des diverses phases susnommées, contiendront notamment énormément de sujets consacrés à leur faune spécifique. Nul besoin de préciser qu’on s’émerveille devant tous ces animaux. Bénéficiant en sus de textes globaux, néanmoins précis pour une titanesque quantité de ces fantastiques créatures. Avec des bonus informatifs dans les à-côtés. Par exemple par rapport aux zones traitées, à l’instar du comportement au sein des zones crépusculaires.

Cette Encyclopédie des océans, prolonge notre apprentissage par littéralement tout ce qui les touche. Comme leur formation, leur évolution… Sans jamais galvauder un thème, dont la lave en fusion, l’érosion, les glaces… Des aspects naturels grandement impactés par les actions des humain.e.s. Avant même d’atteindre l’ultime segment, on s’en rend bien compte si jamais on l’ignorait avant. Et cela ne s’arrangera pas vraiment après. On ne peut que le souligner, notamment au travers des sections axées sur la pêche, qu’on renommera surpêche.

Tristes comportements, toutes les pollutions comprises. Alors que, et le livre n’hésite jamais à le rappeler : si l’on vit c’est grâce à cette présence colossale d’eau. Pourtant de plus en rare, voire absente en bien d’endroits. Et cela ne risque de se renverser si on perdure ainsi.

Conclusion

Phénoménal outil culturel, terriblement humaniste tant découvrir et approfondir ses connaissances ne peut (à notre avis) que pousser à protéger cette faune et cette flore et de même pour les autres, l’Encyclopédie des océans nous émerveille en plus de ses clichés.