Chronique jeu de société À l’ombre du Sakura

Nul besoin d’attendre la floraison des cerisiers, pour s’émerveiller de la nature en image et en jeu. À l’ombre du Sakura (Don’t Panic Games / Japanime Games) d’Hayato Oshikiri et aux dessins de Yota Suzuki, nous mettant à l’épreuve en ce sens, en harmonisant un parc.

À l'ombre du Sakura

Les 2 à 4 paysagistes en compétition sur la parcelle commune de 6×6 cases, devront jusqu’à ce que le lieu soit rempli, ordonner comme bon leur semble les rangées et colonnes. Tout en y situant au mieux leurs 2 personnages respectifs, 3 en duel. Chacun validant l’appartenance de la colonne et la rangée où il se trouve, à sa/son possesseuse/eur.

Associer les cartes paysages à placer progressivement, par type identique (Sakura, Érable, Ginkgo…), multipliera nos totaux. Davantage il y en aura sur nos colonnes et rangées, plus elles grimperont en classe et donc en multiplicateur. Dont on se servira avec la quantité de points obtenus par la ou le jardinière/ier en question et les tuiles faune sur son emplacement.

À l'ombre du Sakura

Ces dernières sont organisées en pourtour du parc, face visible. Avec l’opportunité de les récolter et les accumuler via nos protagonistes. On cherchera au possible à récupérer les animaux de la faune (écureuils, cerfs, renards et canards), requis par nos cartes projet. Et à retrouver dans ses environnements, les installations (étang, place et pavillon) demandés également parmi ces buts. Deux au départ par joueuse et joueur, à garder à l’abri des regards adverses. Mais il sera envisageable d’en dénicher encore. 

Pour ce faire, il faudra activer l’action de la carte que l’on vient de poser, si elle arbore le logo dévolu. Toutes n’en possèdent cependant. Et par ailleurs, trois pouvoirs supplémentaires existent. Bouger un.e de ses jardinières/iers, potentiellement en compagnie de 2 cartes faune au maximum. De quoi ne pas être dépourvu.e dans ses objectifs, tout en se situant au mieux. Aussi présent, le moyen de glaner un élément faune. Et enfin, pouvoir défausser des paysages de la rivière commune et les remplacer.

À l'ombre du Sakura

Justement, cette rivière profite d’un système  aléatoire convaincant, classant l’ordre des choix. Puis le contrebalance, puisque chaque manche s’exécute en 2 tours. De quoi rivaliser stratégiquement, lors de cette phase de sélection.

Suite à quoi on jouera notre tour, avec les mécaniques précédemment évoquées. Dont seul l’ajout de notre nouveau paysage sera obligatoire, pour les actions sur le terrain. À positionner adjacent à au moins un autre. Ultimes spécificités, les arbres remarquables vaudront double et ceux jokers, se substitueront à la nature souhaitée.

À l'ombre du Sakura

Tout comme une réelle version du parc que l’on accomplira, la douceur des images de Yota Suzuki apaisera. Sans non plus évidemment atténuer notre ardeur tactique.

Conclusion

Pas compliqué à mettre en place, on espère que vous aurez envie de sortir À l’ombre du Sakura dans un vrai parc, afin de boucler la boucle. Mais il restera tout aussi bon ailleurs, dans sa dimension stratégique croisant la draft, le placement et le déplacement.