Chronique jeu de société D-Start

Possédant déjà une bonne réputation depuis quelques années, le coffret ouvrant au jeu de rôle D-Start, revient chez Open Sesame Games et Gigamic. L’opportunité de se lancer dans les aventures très distinctes de Fabien Fernandez. Avec aux illustrations Estelle Panel, Jean-Marie Noël, Radja Sauperamaniane et Sabrina Tobal.

D-Start

Au sein de la boîte, on retrouve tout ce qui est nécessaire pour se projeter directement dans des sessions d’1 à 2 heures environ. Sans pour autant besoin d’être rôdé.e.s pour les 2 à 6 participant.e.s, y compris la / le maître.sse de jeu. Un atout ne signifiant pas pour autant des approches galvaudées. Les accros de JDR y trouveront aussi pleinement leur compte sur tous les plans. Surtout qu’au-delà des outils fournis clés en main qu’on évoquera, on peut complètement accentuer et personnaliser nos épopées, nos héroïnes et héros…

Autrement, le contenu propose la totalité de ce qu’il faut au niveau des scenarii, mais également des personnages. Dix types de périples sont délivrés, chacun dans un univers différent. Si on découvrira des thèmes symboliques, certains renvoient carrément à des licences bien connues. Cependant sans les citer. Qu’il s’agisse d’un jeune magicien, si ce n’est sorcier. Ou encore de batailles intergalactiques de science-fiction. Voire d’invasion de zombi.e.s, d’une plongée dans le milieu des arts martiaux, de multiples autres univers de fantasy…  Les protagonistes renverront également à ces codes. Voire directement à celles et ceux des franchises inspirant les sujets susnommés. Et dont on profitera par le biais d’accrocheurs dessins, dans des mondes très divers donc.

D-Start

L’accessibilité étant le premier rouage de la méthode D-Start, celles et ceux-ci n’ont pas besoin d’une fiche hyper détaillée. Du mental et du physique pour les caractéristiques, ainsi qu’une pelletée d’avantages et désavantages où piocher. Place ensuite au départ vers le danger et d’épiques rebondissements ! Au fil de notre avancée, le scénario lu et éventuellement brodé, pour ajouter du piment et de l’ambiance, par la / le MJ derrière son paravent fourmillant d’indications, nous mènera au devant d’actions à accomplir.

Selon les spécificités de notre propre héroïne ou héros, on jettera autant de dé(s) que requis. Potentiellement, des bonus ou malus peuvent s’y inclure selon nos facultés. En espérant évidemment généralement que cela aille dans le bon sens, avec plus de cubes à lancer. Justement les dés se répartissent en catégories blanche et rouge. Ces rouges qui tomberont progressivement, offrent grosso-modo une sorte de quitte ou double. L’impact peut en être magnifié ou au contraire créer un dégât plus important contre soi, selon sa face. Sachant que l’on conserve la classique comparaison chiffrée. D’où on tirera le résultat de l’évènement. Pour un rendu très prenant.

Conclusion

Rien que de prononcer le terme jeu de rôle dans le milieu du JDS, refroidit beaucoup de personnes. L’envie de s’y essayer est parfois là, mais la crainte souvent planante d’une trop grande complexité fait fuir. D-Start possède tout ce qu’il faut afin de franchir ce cap. L’accessibilité et la diversité permettent d’enchaîner aisément, sans que le système n’en pâtisse. Et au contraire, il s’ouvre à la personnalisation, pour prolonger le divertissement, même quand vous serez rompu.e.s aux RPG.