Chronique jeu de société Federation

En attendant de s’entendre dans la réalité déjà entre terrien.ne.s pour partager les ressources et les fructifier, au lieu de les gaspiller, Matthieu Verdier et Dimitri Perrier, avec Miguel Coimbra à l’illustration, nous projettent quelques années plus tard dans un semblable contexte. Si Federation (Explor8 / Asmodee) s’inscrit dans l’avenir de la galaxie, est-il déjà le présent des jeux de société de placement stratégique ?

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En 2442, l’univers a vu s’accroître les relations entre les autochtones de diverses planètes. L’ensemble géré par des fédérations de distinctes ampleurs, devant donc se tailler la meilleure part. Dans ce contexte toujours plus relevé, pour faire avec les maigres ressources. En ce sens, l’une d’elles constituée de seulement un quintet de planètes, cherche à se développer. Jusqu’à 4 délégations s’affronteront ainsi sur 5 ans (dans le jeu, pas IRL, sauf en cas de grosse motivation), afin de devenir la nouvelle rejoignant la structure. L’objectif étant de rassembler un maximum de points de prestige, au terme de la partie.

Pour ce faire, le placement de ses 4 jetons ambassadeur au Sénat face vote et sur les 5 planètes côté financement, durant le quatuor de séquences d’une manche, devra toujours être un succès. L’endroit variant l’effet en découlant. En sus de la sélection du jeton. Puisqu’au sein d’une même catégorie, existent plusieurs caractéristiques et donc effets. Les financements de grands projets, offrent eux le moyen de glaner des points lors de la conclusion. Mais ouvrent aussi des missions spéciales, vers lesquelles on enverra 1 vaisseau pour les remplir, via l’opportunité optionnelle durant une phase ambassadeur.

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Toutefois, encore faudra-t-il bien situer ses éléments, en vue d’également monter son niveau d’accréditation, pour accéder à plus de quêtes. Et glaner une quantité de PP en conséquence, en étant majoritaire au terme d’un tour sur une ligne du Sénat. Tout comme il débloquera des engins, indispensables pour partir à l’aventure.

L’ensemble s’entremêle donc, afin de pousser la stratégie à son paroxysme. Aussi bien pour sa propre avancée, que faire avec celles de l’opposition à surveiller. Car à l’instar de la vie, la politique de la majorité fera tout basculer. La planification et les réactions tactiques, voire les alliances, en deviendront aussi fourbes que dans la réalité.

Des lois sont ainsi réellement passées, selon le pan le plus occupé. Tandis que l’on aura droit à des bonus selon les planètes sur lesquelles on se posera. Points, modification de jetons, échange de ressources, récolte de minerais… Tout en y remportant de l’influence, afin de s’octroyer des médailles, dont résulteront des PP en conclusion de partie. Et si vous avez l’impression de pouvoir y accomplir énormément d’actions, les sous-conditions s’avèrent par ailleurs nombreuses, en vue de constamment rafraîchir les tactiques.

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L’implication dans ce milieu de SF, se ressent d’autant plus par les visuels de Miguel Coimbra évidemment. Particulièrement le fantastique plateau commun. Les individuels sont très réussis, pour en outre les charger de tous nos repères. Cependant le grand bénéficie des planètes très envoûtantes, donnant envie de les explorer. Ce que l’on n’hésitera pas à faire avec nos pions vaisseaux, possédant le souci du détail.

Conclusion

Le placement d’ouvriers et d’ouvrières façon politique de science-fiction, c’est pour nous un vote à l’unanimité en faveur de Federation ! Ne rien lâcher dans l’hémicycle afin d’arranger nos plans et à la fois partir à l’aventure spatiale, offre 2 plans pouvant sembler à des années-lumière, mais se complétant brillamment pour fédérer le public.