C’est JoJo le démago, le président des narcos… Un bien beau générique qu’on vient de composer, absolument pas inspiré par une chanson de Renaud, qui irait à merveille à tous les films « pigeonnisés » par ce héros, dont vous retrouverez les affiches sur le Facebook de Cosmo Duck. L’éditeur qui vient de lancer une campagne de financement participatif pour le nouveau jeu de Phil Vizcarro, délaissant cette fois le canard pour la terreur qui corrige les erreurs : JoJo Le Pigeon Narcoleptique ! Un jeu de cartes party game comme on dit à Noyant-La-Gravoyère, où tout ne sera qu’une question de survie.
Forcément si vous nous lisez, on a une idée de votre niveau élevé d’intellect, de lecture et de vocabulaire… Mouais, on rappellera donc que la narcolepsie est une maladie très grave et dangereuse, puisque les personnes touchées peuvent s’endormir à n’importe quel moment. Y compris en conduisant un véhicule, alors que la fatigue ne se fait sentir. Pour vous confier un exemple brutal d’emblée et particulièrement gai. Un problème dont souffre JoJo et d’autres camarades pigeon.ne.s, risquant de piquer du bec alors que la menace Rizzo veille. Il s’agira donc de filer entre les pattes de ce chat voyou, si l’on veut tenir bon.
Enfin plus exactement, il s’agira du but des 3 à 8 participant.e.s. Tout le monde aura sa ou son pigeon.ne, vous le constaterez avec des styles aussi variés, que charismatiques. Lors de chaque tour, la première/le premier joueuse/joueur, aura l’opportunité de choisir combien de dé(s) elle/il désire jouer sur les 4 et le(s) jeter. La personne suivante devra alors en lancer autant ou davantage. Et ainsi de suite pour chaque participant.e, par rapport à sa/son prédécesseuse/eur.
Par conséquent si celle ou celui avant soi en a joué 2, on ne pourra en sélectionner un seul pour soi. Ce sera au minimum 2. De cette donne, découle une immensité stratégique tordante et néanmoins dynamique, afin de conserver l’esprit jeu d’ambiance. Puisque les résultats détermineront notre position dans la file d’attente. La personne se trouvant le plus à gauche au terme d’une manche, soit avec le moins de points, sera éliminée. On ne changera les positions au fur et à mesure, donc conservez les scores. Celle/celui la/le plus à droite débutera la prochaine séquence et l’ordre sera déterminé par la suite de la queue.
Vous vous dites que vous allez donc constamment balancer un maximum de cubes. Sauf que bien sûr, il existe un risque. Si vous commettez un double, la narcolepsie vous rattrape. Et endormi.e, c’est Rizzo qui vous attrape. Laissant carrément tranquille quiconque se trouverait éveillé.e en ultime position. Cependant, plusieurs d’entre nous peuvent se faire avoir de cette manière sur une unique phase. S’il ne reste d’un coup plus personne, tout le monde perdra, sauf le chat ! Autrement, il ne pourra en rester qu’un.e et on continuera jusqu’à y arriver.
D’autres capacités nous aideront. Réaliser un triple, permet une pirouette, pour relancer une fois ses dés et obtenir un nouveau résultat. En cas de quadruple, donc 4 dés au résultat identique, forcément faisable juste avec 4 dés et pas moins, on gagnera 4 points de plus que le total de ce qu’ils affichent. On balance donc entre l’envie d’un plus gros score, tout en craignant les doubles qui nous feront automatiquement perdre. Mais en espérant que ce sont les bonus qui sortiront…
Conclusion
Rapide à saisir, rapide à jouer, tout en étant diaboliquement tactique dans le choix des dés, JoJo Le Pigeon Narcoleptique deviendra immédiatement l’un de ces compagnons de soirées, de voyages… où l’on enfile les parties comme des entrechats. Sans s’ennuyer, grâce au mix de stratégie et d’aléatoire des jets.