Chronique jeu de société M.A.R.I. et l’usine foudroyée

Nous allons faire danser ou tout du moins se mouvoir notre héroïne, car les lieux balancent pas mal durant M.A.R.I. et l’usine foudroyée (Lifestyle Boardgames/Blackrock Games). Confectionné par Johannes Krenner et interfacé de manière visuelle par Maxim Yurchenko. Mais M.A.R.I., est-ce une idée qui a du génie ?

M.A.R.I. et l'usine foudroyée

Jusqu’ici dans notre réalité (légèrement SF) on connaissait D.A.R.Y.L., mais suite à un dévastateur orage, nous rencontrons M.A.R.I. (Machine Autonome de Réparation Intelligente). Cette dernière semble la seule encore en état de fonctionnement au sein de l’usine. Il en adviendra à nous de l’aider, en solo possiblement. Ou à plusieurs en unissant nos forces, voire en évoluant tour à tour, potentiellement sans se confier de consignes. Il s’agira d’un véritable jeu d’évasion, où on se triturera les méninges à travers 40 niveaux. Dont la difficulté avancera tout aussi progressivement, pour enfin atteindre le centre de contrôle, et le réparer !

Telle une escape box, on découvrira des tas de casse-tête, imbriqués dans les mécaniques de ce jeu de société. Chaque salle demandera de rejoindre une case, en vue de passer à la pièce suivante et ainsi de suite. Sauf qu’évidemment, elles ont une fâcheuse tendance à ne s’avérer une tranquille balade rectiligne. Au fur et à mesure, de plus en plus de tâches et de pièges entraveront notre chemin. Signifiant une nécessité de réfléchir davantage encore, à force que la difficulté augmente. Puisque la programmation deviendra plus longue et ardue.

Le système de progression s’avère d’ailleurs très bien réalisé. Au début, on ne dispose que de quelques capacités, pour venir à bout de rares traquenards et de brèves courses. Cependant quand tout se complexifiera, on aura au l’opportunité d’obtenir de nouvelles caractéristiques. Si bien qu’on sera capable d’accomplir une action 2 fois d’affilée, de faire demi-tour, de suivre une direction d’1 case toujours mais désormais peut-être 2 et bien d’autres.

Des habiletés qu’on distingue sur les tuiles action, qu’on sélectionnera à sa guise sur les emplacements de la séquence qu’on établira. Afin d’avancer M.A.R.I. dans son périple. On exécutera chaque nouveau cycle de gauche à droite, jusqu’à ce qu’on réussisse l’objectif. Ou au contraire on perdra, si on n’arrive sur la plateforme de fin d’étape et qu’il ne nous reste plus rien à jouer.

On tentera ainsi à nouveau, en changeant les combinaisons séquentielles de la robote. Puisque fatalement on a commis au moins une erreur dans les actions à entreprendre. Bonne initiative, à l’instar de la plupart des escapes books et autres escape games, on bénéficiera d’indices, pour nous guider si besoin. Sans pour autant qu’ils fassent tout le boulot. Et si vraiment on ne trouve, les réponses sont là, pour franchir le passage.

Conclusion

Du vrai puzzle aventure de science-fiction robotique, avec des solutions pouvant être distinctes sur un même défi et une évolution soignée, M.A.R.I. et l’usine foudroyée s’adresse à un public large. Tant on s’éclatera à réfléchir, oui c’est envisageable, selon nos capacités, grâce à ses malignes astuces et cette difficulté qui monte.