Chronique jeu de société OléMains

Salut mes lapinous ! On constate que vous faites les vedettes avec la version physique d’Olémains (KYHU/Blackrock Games), illustré et designé par Florence de Nazelle et Pierre Burnel. Ce succès sur mobiles et notamment tablettes, se développe ainsi désormais sur nos tables tout court. La folie ambiante fonctionne-t-elle autant ?

OléMains

Plus on est de lapin.e.s, plus on risque de rire. Enfin même si vous n’êtes que de simples humain.e.s, pauvres de vous, on vous autorise à y prendre part. Surtout qu’OléMains s’ouvre à un large public, avec une simplicité d’accès et des réponses concernant les diverses générations.
Par conséquent, un divertissement complètement adapté aux grandes tablées, tant on peut emmagasiner du monde dans chaque bande. Mais tout autant s’éclater à beaucoup moins. Ou encore privilégier d’étioler chaque groupe, par exemple en duo. Ou se lancer dans une bataille à moins d’escouades, pourquoi pas 2, mais hyper fournies.

Le but d’un camp durant son tour, sera de faire deviner en une minute un maximum de cartes d’un même thème, à l’équipière/ier sélectionné.e en tant que devineuse/devineur pour cette manche. Celle/celui-ci devra par ailleurs disposer la carte en cours sur son front. Puis ce sera à la ou l’une des bandes opposées, d’en faire autant. Et ainsi de suite jusqu’à ce que tous les groupes aient joué sur ce sujet spécifique. Celui qui remportera le plus de points, glanera le pion correspondant. Si égalité, il sera ajouté au gain de la prochaine séquence. Soulignons que les pions possèdent des valeurs distinctes et c’est l’équipe avec le meilleur total de points, qui remportera la partie. En cas d’exæquo, la quantité de pions nous départagera.

OléMains

Les neuf thèmes se répartissent en 3 catégories, aux perspectives divergentes, afin que la/le/les camarade(s) devant faire deviner le mot, le nom propre, l’action… agissent de multiples manières. Tout en ne pouvant alors employer les autres. Dans OléMots, on retrouve douce France, graines de stars et les marques, à faire trouver en décrivant, mais en se retenant de dire les mots marqués sur la carte. Avec OléSons, place à finis les paroles, en chanson et imitations, où on aura l’occasion d’imiter, fredonner… Attention, on ne parle pas, on chante, on bruite… Chez OléMimes, on a droit au sport, à la musique et à des actions, juste… en mimant !

En somme, des catégories pouvant plus ou moins s’adapter à certaines personnes, quand il s’agit de se donner en spectacle, d’être efficaces avec les gestes ou plutôt la parole… Ce qui influe sur notre décision de conserver tel.le ou tel.le membre, par rapport aux manières de faire deviner sur un thème ou un autre.

Sauf que tout ne s’avère pas si facile, car à chaque thème son gage à tirer. Qu’on se retrouve affublé.e d’une manière de parler, d’une façon de se tenir ou encore d’une difficulté propre au jeu en lui-même, il faudra faire avec. Dont user d’un accent sur toute la minute par exemple. Rendant plus complexe l’expérience, mais pas moins marrante.

Conclusion

Entre les moult façons de faire deviner et gages, OléMains sait amalgamer par divers biais les plaisirs. L’hilarité n’en ressort que grandie et plus profonde aussi dans la rejouabilité. En parallèle au fait qu’on aura 1116 mots et autres devant nous. Ce qui laisse voir venir.