Chronique jeu de société Overboss

Se rappelant au bon souvenir de Dungeon Keeper et autres jeux vidéo d’antan du genre, Overboss s’inspire complètement de cette approche, avec son ambiance très JV. Amples pixels compris, mais dans d’autres styles que celui cité. Plus précisément, il se déroule au sein du monde de Boss Monster, de Brotherwise Games. Un jeu justement en pixel art, influencé par des œuvres d’un autre temps pourtant inoxydables. Le niveau bonus par Aaron Mesburne et Kevin Russ, est désormais disponible en JDS avec Overboss (Lucky Duck Games). Bénéficiant d’une large équipe pour les visuels, avec à la conception graphique Matt Paquette & Co., pour la couverture Darren Calvert et à la conception artistique pixelisée Bertrand Dupuy, Alberto Hernandez, Meisi Olate, Dani Oliver et Raou.

Overboss

En vue de devenir l’Overboss, il nous faudra construire l’univers souterrain le plus puissant au sein d’Arcadia. Autant en tirant et choisissant les bonnes tuiles à installer, qu’en plaçant les monstres de manière à engranger un maximum de points. Bien entendu, on ne fait pas que jouer chacun.e de son côté. Afin de dominer l’Overworld, quoi de mieux que de perturber l’adversité? Et même si on peut s’y adonner en solo, jusqu’à 5 on aura de quoi montrer c’est qui la/le patron.ne ! Avant de se lancer dans une partie, relevons qu’il existe 10 types d’environnements, mais que 5 seront à sélectionner volontairement ou aléatoirement pour une session. Soit 12 tuiles pour chaque, plus les 10 jetons Monstre et le jeton Cristal leur correspondant. Variant allégrement e divertissement, avec de larges disparités dans les totaux finaux, entre forêts, volcans, marécages, déserts, grottes, campements, cercles d’invocation, cimetières, îles nuageuses et châteaux .

Précisons aussi que 6 jetons Miniboss et 7 de Portail, rejoignent ceux susnommés dans le sac dévolu. Tandis que les 8 tuiles Donjon (soit un terrain supplémentaire lui systématique) se mélangent aux autres, pour former la pioche. Dont on en sortira 4 pour le marché, à réapprovisionner au fil des manches. Et associera à chacune un jeton au hasard. On peut désormais jouer, jusqu’à ce que tout le monde remplisse sa carte de 4×3 ou 4×4 cases, selon la décision commune.

Joué à tour de rôle, Overboss mettra tout d’abord en avant sa dimension drafting. En sélectionnant une tuile et son jeton au mieux, selon son envie de placement pour améliorer son score. Le placement, seconde étape de sa phase. On suivra alors les consignes des à propos des décomptes, diverses selon les terrains. Comme posséder un type adjacent à un de la même catégorie pour glaner des bonus. Ou encore placer plusieurs genres aux côtés d’un spécifique, pour évoquer le château. Attention, car un volcan amène peut-être lui 4 points, mais son apparition expulse les monstres et miniboss adjacent.e.s déjà là…

Overboss

Énormément de conditions et sous-conditions pour les 11, qu’on n’énumèrera évidemment dans leur ensemble ici. La stratégie en est ainsi particulièrement poussée d’emblée et ne fait qu’accroître la tactique en direct. Tant pour soi, que dans le but d’enquiquiner autrui en chapardant une tuile/un jeton, qui aurait pu lui servir pour un super combo. Même s’il ne s’agit du top choix pour nous. Entraver l’opposition, étant utile pour l’emporter. Et tellement plus drôle ! Ce qui vaudra également pour le placement des personnages. En plus des cristaux renflouant notre total de points.

Pour les monstres, on remportera un point par unité placée sur une tuile arborant une icône identique. En outre, on créera des bandeaux, synonymes de suites adjacentes verticales ou horizontales, de créatures du même type. Et plus la ligne est longue, évidemment ne dépassant 4, plus elle offre d’extras. Le format étant serré, un même personnage a l’opportunité de servir pour une colonne et une rangée. Sans provoquer un malus, à l’instar du jeu 4 en ligne, pouvant aussi être de 2 ou 3 ici.

Parmi les autres éléments, les miniboss donnent 2 points sur n’importe quel décor, excepté donjon et ne servent pour les bandeaux. Il y a donc parfois de quoi hésiter. Chaque cristal délivrera autant de point(s), qu’on aura de tuile(s) du type correspondant. Par conséquent lors d’une acquisition, surtout tôt, on peut chercher à employer un maximum d’endroits allant avec. Et éventuellement de perturber quiconque en lui en prenant sous le nez. Enfin les portails servent à déplacer, 1 unique fois par séquence, 1 ou 2 monstre(s) ou miniboss. Avec 4 méthodes, entre positionnement sur une place libre et permutation.

Overboss

Il existe des boss d’une puissance plus élevée, à ajouter pour une partie d’un niveau supérieur. Chacun.e en possédera 1, bénéficiant de 2 pouvoirs. Un dit Révélation, à activer quand on le désire une unique fois et révélant alors notre protagoniste. Ce qui permettra à l’opposition de remarquer notre Objectif de décompte. Le second, dont on remplira au mieux la condition afin d’en profiter à la fin pour accumuler des bonus. Par conséquent, on peut tenter de vous gêner. Tout comme via les cartes Commandement, demandant de réaliser une certaine forme sur son plan. Quatre sont visibles simultanément, pas forcément les 3 genres ensemble selon les tirages.

Sachant qu’Intimider permet d’envoyer une carte et son jeton vers une place inoccupée adjacente, qu’il s’agisse de votre aire de jeu ou d’une adverse. Démolir donne l’opportunité de renvoyer une carte et son jeton de chez n’importe qui. La personne prenant une nouvelle combinaison carte + jeton pour les suppléer. Enfin, Renverver laisse échanger 2 tuiles et les jetons de la manière désirée. Sur le même plan ou entre 2 joueuses/eurs. En somme, un très fort prolongement mettant les méninges encore plus au travail, autant pour soi, qu’en vue de planifier des traquenards.

C’est un incroyable voyage visuel dans lequel nous emportent Darren Calvert, Bertrand Dupuy, Alberto Hernandez, Meisi Olate, Dani Oliver, Raou, ainsi que Matt Paquette et son équipe. Du pixel soigné, pas du faux s’autoproclamant pixel art 4/8/16 bit, mais ne leur correspondant point. Une direction artistique respectant là vraiment son annonce. Et se trouvant aussi splendide, qu’offrant un pincement nostalgique à certaines personnes. D’ailleurs au milieu de ces personnages charismatiques et lieux nous faisant songer à moult traversés dans des JV, les donjons font un clin d’œil à la/le Game Boy, qu’on a adoré !

Conclusion

Facile d’accès, mais bien plus rude à maîtriser, avec un système millefeuilles digne de la plupart des jeux de l’époque vidéoludique qu’il retrace superbement via ses graphismes, Overboss rassemble tout le monde devant la console les plateaux ! Sa difficulté adaptable, offre en plus un amusement évolutif, aux contenus non téléchargeables intégrés. Prolongeant sa quête stratégique et machiavélique, par ce plaisir d’impacter sur nos rivales/aux.