Chronique jeu de société Robotech Force of Arms

Franchise découverte en France sur La Cinq, puis dans le Club Dorothée, ce montage de 3 autres animes perdure depuis dans sa légende. Ce jeu de Dave Killingsworth, édité chez SolarFlare Games, confirme d’ailleurs l’envie. Mais aussi la 5, qu’il ne faut pas oublier lorsque l’on aborde Robotech Force of Arms. Qui se déroule dans l’univers du dessin animé que vous aurez deviné.

Robotech Force of Arms

D’ailleurs les accros s’en souviennent, Robotech est même davantage qu’un DA, puisqu’il était le savant mélange de Super Dimension Fortress Macross, Southern Cross et Genesis Climber Mospeada. Les équipes de Carl Macek et Harmony Gold, liant 3 œuvres n’ayant rien en commun. Provenant certes de studios différents, mais tous produits par la légendaire structure Tatsunoko. Et Robotech Force of Arms compte nous permettre de revivre les sensations de la série, au travers d’un duel.

D’un côté, on retrouve les héros gentils qui combattent pour la paix et l’amitié. Ou à peu près, selon les dires de la majorité des génériques. Plus précisément, la RDF (Robotech Defense Force). D’autre part, leurs pires ennemis. Les vilains, qui veulent détruire la Terre trop jolie car ils sont méchants, les Zentraedi ou Zentradi dans la version française. Mais le jeu étant une production anglophone et même américanophone, on respectera le nom employé.

En vue de l’emporter, Robotech Force of Arms demandera d’annihiler la flotte de son adversaire, mais pas que. Car simultanément, il s’agira de couvrir ses arrières, afin d’éviter que notre opposant.e n’en profite pour détruire la nôtre. L’affrontement prend place sur une grille de 3X3 cases, avec 4 vaisseaux spatiaux chacun.e. L’emplacement au centre étant au préalable dévolu à la carte de l’espace infini.

Robotech Force of Arms

Chaque tour se découpe en 3 phases, à commencer par celle Tactique. Où l’on débute en échangeant les positions entre notre vaisseau choisi et la carte se trouvant à l’endroit où on désire se rendre. En l’occurrence, une autre machine ou l’espace infini. Puis on détermine 2 combattants, parmi nos 12 en main, à situer à côté d’une rangée que l’on contrôle. En vue d’apporter du soutien à un ou des engins. Tant défensif, qu’offensif. Chaque personnage détenant des caractéristiques différentes, il faudra agir stratégiquement pour réussir des associations efficaces, à l’amorce de chaque bataille. En sachant qu’on ne peut en ajouter que 2 au même endroit. Ce qui évite de gonfler à bloc un véhicule, qui irait tout dézinguer.

Sans vous expliquer détail par détail, sachez que des cartes permettront de glaner des jetons. Dont ceux Espion et ceux de Blocage. Les premiers pour retourner un personnage face cachée. Les seconds pour conserver en place un vaisseau, qui ne pourra donc être visé par un mouvement. Sauf si évidemment votre adversaire contre par un Espion. Ces 2 types de jetons peuvent être employés dès cette phase Tactique, mais également dans les 2 suivantes. Tout d’abord celles des Jetons. Où l’on rencontre les autres possibilités. Les jetons de défense et ceux d’attaque, qui ajoutent chacun une valeur d’1 point de DEF ou d’ATT selon le genre, à votre vaisseau concerné. Tandis qu’un jeton Protoculture vaut +2 d’attaque ou de défense, selon la situation. En somme si vous êtes l’attaquant.e ou l’attaqué.e.

Vient la 3e phase, celle d’Héros et Ordre. Où on dispose de nos 4 cartes de chaque classe. Cette fois la joueuse/le joueur qui débuta en second.e les 2 premières phases, devient la/le N1. On déploie l’un.e après l’autre une carte autour de la grille, afin d’user des effets que délivrent nos éléments. Plus précisément, on jouera au total sur cette phase un héros et 2 ordres. Qui offriront des voies diverses pour glaner notamment des points d’attaque et/ou de défense. Certaines méthodes étant plus efficaces selon la disposition géographique des engins. D’où le grand besoin stratégique lors des mouvements.

Robotech Force of Arms

Et on conclura à chaque fois ces 3 séquences, par la résolution des combats. En calculant le total d’attaque du véhicule offensif, via tout ce qu’apportent les jetons et cartes. Et idem pour celui offensé, sauf qu’on calculera bien entendu sa défense. Puis on soustraira ce second total, à la charge donnée, pour obtenir le résultat du combat.

Foncièrement avec une telle licence, on s’attend à retrouver le charme visuel originel, tout au long de Robotech Force of Arms. Ce que confirment les illustrations d’Andora Cidonia, Andrew Cramer et Joel Lopez. Entre les personnages et vaisseaux, on en prend plein la vue. Mais également éventuellement, elles touchent notre fibre nostalgique. Et il s’agit là d’un atout indéniable.

Conclusion

Une franchise aussi puissante que Macross et compagnie attire forcément, mais on craint toujours que l’intérêt s’arrête à cela. Heureusement, il n’en est rien ici. Robotech Force of Arms fait partie de ces jeux poussés et qui à la fois respectent la saga, en renvoyant tout l’aspect tactique durant l’expérience.