Les bouleversements du 6e volet avaient, comme souvent dans une saga phare, tellement secoués le public, qu’il ne l’avait pas forcément bien accueilli dans sa majorité malgré ses qualités. Disgaea 7 – Vows of the Virtueless (Nippon Ichi Software/NIS America) réussira-t-il à rassembler les goûts des doods, sur PS5, PlayStation 4, PC et Nintendo Switch ?
Way of the Bushidoods
Le sous-monde d’Hinomoto a bien changé par rapport à l’époque du Bushido, autrefois instauré. Fuji le démon et Pirilika la férue de ce code d’honneur, se croiseront dans cette partie du netherworld, lors d’une surprenante et hilarante situation dans un restaurant de pâtes. Et sur cet aspect drolatique, Disgaea 7 – Vows of the Virtueless ne nous cassera jamais les nouilles.
Notre doublette se lancera ainsi dans une grande épopée, en quête de reliques pouvant leur octroyer de fantastiques pouvoirs. De quoi rétablir le respect, d’avant l’écrasante poigne du Grand Amiral Expandor et de son code de Destruction. Et essentielle précision : les sous-titres sont en français, avec des doublage
Un méga jeu ?
Comme globalement chez cette franchise, le nouveau numéro retire des mécaniques, en rajoute et en transforme d’autres. La base de tactical RPG à la Disgaea reste en place, avec l’importance des déplacements sur les cases, afin d’interagir au mieux face à ses adversaires et ses équipières/iers.
Ces dernières/iers nombreuses/eux à recruter, avec une quarantaine de classes, dont quatre inédites. La personnalisation en devenant autant énorme, équipements compris, que les fameux gains d’expérience et combos de la série.
Sur le terrain, on aura toujours l’opportunité de se monter les un.e.s sur les autres et de projeter des personnages plus loin. Un aspect restant drôle et tactique. Tandis que l’on pourra à nouveau influer sur certains endroits du damier via les Géoblocs, pour en profiter ou carrément piéger.
L’une des grandes, voire mégas nouveautés de Disgaea 7, est la transformation en géant.e.s d’un.e membre, en remplissant sa barre de rage. Ce mode mégamax la ou le transforme en géant.e et développe ses performances. Et à la fois, permet de s’en prendre à plusieurs ennemi.e.s simultanément. Toutefois la réciproque est valable et l’opposition saura en profiter.
Le mode luciférien fonctionnera lui avec certains protagonistes, au fil des actions, débloquant de titanesques habiletés. Tandis que si l’on a besoin de varier dans la composition de sa bande, la réincarnation fera certes repartir de zéro. Néanmoins en gardant ses statistiques et capacités. La facette Réincarnation existant également pour les objets, dans le but d’affiner nos nécessités. Et en parlant d’objets, ces derniers ouvrent à davantage de possibilités et d’améliorations, en s’infiltrant dans les donjons qu’ils renferment.
Mégraphismes ?
L’univers déglingué de Disgaea 7 – Vows of the Virtueless, l’est comme ses prédécesseurs tout autant par la personnalité visuelle de ses héroïnes, héros et opposant.e.s. Dont l’identité proche d’un dessin animé, explose les qualités graphiques. Là où en revanche les décors en jeu, sont particulièrement faiblards.
Contrairement à la bande-son, composée par Takeshi Matsumoto, Tomohiro Horihata, mook et Kaoru Otsuka. Piquante, amusante et aussi aux sonorités japonaises traditionnelles.
Conclusion
Le gigantisme des idées à tiroirs de Disgaea 7 – Vows of the Virtueless, en font une aventure autant personnalisable à outrance, que délirante.