On a l’habitude depuis l’Antiquité, qu’Omega Force et Koei Tecmo viennent « fracasser », au sens figuré, nos machines par cette fameuse saga. Dynasty Warriors 9 Empires risque de perdurer dans le ton sur PS5, PS4, Nintendo Switch, Xbox One, Xbox Series X|S, Steam et Stadia. Et oui, désormais il faut aussi péter des services dématérialisés. Voilà peut-être pourquoi cet épisode s’engage, tel.le un.e politicien.ne, à le faire également en coulisses avec vice.
Bataille politique
Bien entendu, quand on touche un tant soit peu aux jeux vidéo, on sait au moins de loin à quel point la franchise Dynasty Warriors et d’autres marques du genre de Koei Tecmo, se portent sur une action grandiloquente. Néanmoins, les derniers volets instaurent de plus en plus de facettes stratégiques. Tant sur le terrain, qu’en dehors. DW9 Empires étend lui ce crédo, en désirant pousser davantage encore, au travers de son pan politique. Désormais, l’action se déroulera principalement en dans les arcanes, avec la nécessité d’effectuer les décisions adéquates, afin de porter son peuple au sommet. Et notre propre personne par la même occasion.
On démarre ainsi, si on le souhaite, sous les ordres et vous le savez dans ce cas, c’est finalement toujours nous qui bossons un maximum. Avec pour ambition d’arriver à la tête de la faction. Suite aux décisions prises lors des conseils par les plus hautes instances, nous devrons mener à bien notre épopée. Avec soi-même des choix à prendre, pour faire avancer notre armée, selon ses besoins. Notamment par les 6 actions envisageables, elles-mêmes divisées en moult activités. Pouvant par exemple nous garnir en denrées alimentaires, en unités ou encore nous laisser nous promener. Pas pour rien, car il s’agira d’une opportunité pour rencontrer du monde et se lier d’amitié en s’abreuvant et se remplissant la panse. Un aspect globalement intéressant dans les JV et cela s’avère justement le cas ici. Avec la possibilité notamment de voir des adversaires passer dans notre camp. Ah la trahison, si ça ce n’est pas de la politique ! Ou encore d’enrôler des personnes non affiliées.
D’autres approches sont directement envisageables. Dont de devenir souverain.e et de cette manière, établir les stratégies, à propos desquelles les général.e.s et autres officières/iers, devront travailler. Ou encore s’avérer celle/celui, lui murmurant à l’oreille, en vue de sélectionner telle tactique ou autre, au fil des mois. La durée prise en compte entre chaque intermède.
Dynasty Warriors 9 En mieux ?
Forcément avec cet énorme pan politicard, l’univers s’enrichit, sans pour autant en omettre l’action. Ce pendant plus stratégique en amont, qui l’est tout autant sur le terrain, transpire parallèlement l’identité beat’em up de masse de la série. Avec quasi 100 personnages historiques, dont on suivra et réécrira à sa façon l’histoire, au sein des Trois Royaumes de Chine. En plus d’autres membres qu’on pourra jouer, conçus spécialement. Ce qui ouvre des perspectives variées dans les styles de combat. Et au-delà même, en créant sa/son héroïne/héros !
Sur le terrain, on frappera avec du coup simple, si tant est qu’on puisse nommer simple une attaque de base qui dévaste déjà une dizaine de soldats. On tirera à l’arc, remplira sa jauge au fil des offensives pour en déclencher une monumentale… Les armes et types de lutte se distinguant allégrement, on y trouvera de véritables différences, y compris en combattant avec les mêmes enchaînements au pad. Mention pour nous à la chaîne avec boulet, envoyant valdinguer des armées avec une technique impressionnante.
Ce soir je serai la plus belle pour aller castagner
Comme la majorité des jeux vidéo et notamment les musou du même éditeur, les décors resteront d’une qualité moyenne visuellement. Néanmoins, on navigue là dans un genre où ce détail ne risque de nous taper à l’œil. C’est plutôt l’environnement qu’on tapera d’ailleurs. Au même titre que l’adversité, elle en revanche soignée. Et plus encore les importants protagonistes, tant affrontés, qu’incarnés. Qualité de la modélisation, mais aussi des mouvements spectaculaires et de superbes tenues. On pourra même alterner entre les armures et des vêtements du quotidien. Quoi que dans Dynasty Warriors 9 Empires, le train-train quotidien s’avère peut-être davantage la bagarre, que les balades et autres évènements, tels que les mariages.
Ceci est plutôt courant avec Koei Tecmo, mais autant préciser qu’on bénéficie des textes en français, tant pour les menus, que les dialogues, eux interprétés en japonais. Heureusement pour la partie textuelle, où vraiment on aurait du mal à le conseiller, par exemple si intégralement en anglais, à des personnes pas assez calées. Étant donné que là il s’agit de véritablement saisir ce qu’on nous propose, quoi faire… Et non partir à l’action, en réussissant au pire à comprendre même si vous ne saisissez ou que peu la langue.
Conclusion
Concernant les accros de l’action, ne souhaitant que cela, on aura du mal à leur dire que Dynasty Warriors 9 Empires leur ouvrira de nouvelles portes, sans forcément en passer par un bélier. En revanche, cette large dimension politique, stratégique, offre de riches possibilités à quiconque. Y compris à celles et ceux ne touchant pas aux DW. Car y voyant surtout une succession de bastons, malgré les histoires toujours détaillées. Avec cette variante qui semble partir pour durer, aux côtés de la série « principale », un nouvel intérêt s’éveille.