Nouvelle approche chez la catégorie Beaux Livres d’Ynnis Éditions ! Si ce n’est une première pour le cinéma, cette fois c’est un homme en particulier qui sera analysé. Stéphanie Chaptal revenant avec Les Avatars de James Cameron, sur la carrière de qui vous vous doutez et sa vie.
La découpe des sujets s’avèrera d’ailleurs très dynamique, afin d’alterner continuellement entre des étapes de vie, des particularités perpétuelles dans ses œuvres (à l’instar des héroïnes fortes), les personnes comptant énormément pour lui dans le 7ème Art, ses influences, ses travaux hors réalisation et bien d’autres approches encore. L’ensemble voyant ici et là des fiches et focus sur ses propres films s’y implémenter. Avec carrément un chapitre consacré à la saga Terminator.
Avant d’en arriver là, on retrouve bien entendu ses origines, ses premières influences littéraires, cinématographiques (avec même un classement, capable de vous conseiller)… Nous guidant progressivement vers ses débuts, avec des courts-métrages, puis les premiers longs. Mais également des échecs, dont un très mordant avec Piranhas 2. Le genre qui brise une carrière, toutefois la pugnacité du travailleur s’est faite dans la foulée particulièrement sentir. Même s’il termine, à tort peut-être, par accumuler les rôles simultanément. Avec le besoin de peaufiner à la fois son mythique anti-héros venu du futur, le scénario d’Aliens et celui de Rambo II. Cependant comme sur First Blood, il faut faire avec Sylvester Stalonne qui bouleverse tout ce qu’on peut écrire. Notre double-page favorite, avec cette guerre d’égos qui était la leur.
En retraçant beaucoup plus que le C.V. de Cameron, on bénéficie d’énormément de ressources sur moult films dont ses influences, mais également sur lesquels des compagnons de route ont travaillé. Ce qui permet d’ailleurs d’y retrouver Mark Dacascos sur une affiche et rien que cela, c’est déjà génial ! La quantité de photographies en lien direct ou non avec notre sujet principal, s’avère tout aussi colossale. Y compris sur ses fidèles dans le milieu, avec un pan les abordant. Les à-côtés hors du grand écran ne sont évidemment omis. Tant par ses documentaires touchant aux thèmes de ses films, comme celui concernant Titanic. Que sa fameuse série Dark Angel, qui rappellera des souvenirs aux adeptes de la Trilogie du Samedi, ayant souhaité se faire tatouer un code-barres.
Conclusion
Titanesque contenu, la toile tissée par Les Avatars de James Cameron impressionne comme un nid d’Aliens. Voyant des cocons disséminés ici et là, avec des identités différentes mais se reliant toujours à leur Mother : James Cameron !