Chronique livre À l’ombre d’un parapluie

Selon l’expression, les opposé.e.s s’attirent ! Ce qu’À l’ombre d’un parapluie (Maël Éditions/Ella Éditions) de Ludovic Lecomte et illustré par Xavier Daligault va peut-être nous démontrer, entre deux rayons de soleil et deux gouttes de pluie.


À l'ombre d'un parapluie

Au fil du temps, nous découvrons deux personnages aux antipodes : Monsieur Émile et Mademoiselle Zoé. On nous révèle ainsi la personnalité du premier, touchant au plus près les climats grisâtres, pluvieux, orageux… Tandis que celle de la seconde, colle au soleil, aux fleurs pimpantes, à la chaleur…

D’ailleurs chaque entrée dans leur univers, déploie un champ lexical très riche chez ces deux mondes si distincts. Qu’il s’agisse du comportement du climat ou encore des accessoires en conséquence. Un atout supplémentaire pour la jeunesse, au-delà de l’histoire et de ce qu’elle désire transmettre comme message.

En l’occurrence, un rapprochement des personnes, bravant les différences au premier abord. Une situation essentielle, malheureusement loin d’être le cas dans notre réalité. Où les gens continuent à se confronter et se critiquer pour rien. Plutôt que de se lier, s’apprécier, devenir solidaires…

Un évènement naturel mêlant ces contraires, réussira-t-il à créer la même alchimie entre nos deux protagonistes ? Là se trouve la grande question, dont on vous laisse découvrir la réponse. Cette dernière que l’on approche visuellement également par un genre entre deux eaux. Du terne à l’éclatant, deux contrastes peut-être capables de s’associer, au même titre que notre héroïne et notre héros ?

Conclusion

Entre obscurité et lumière, À l’ombre d’un parapluie délivre une volonté de faire se rencontrer, s’allier, s’apprécier, plutôt que de se faire face. Un véritable coup de foudre !