Ta-nin-nin-nin-nin… On lance notre lasso pour vous attraper et vous (at)tirer jusqu’à notre critique Indiana Jones – Explorateur des temps passés de Romain Dasnoy. Un ouvrage prolongeant l’épique exploration de Third Éditions, dans les livres consacrés au cinéma.
Avant toute chose, répondons à l’interrogation que vous vous posez généralement avant de vous lancer dans une lecture à propos de films par exemple. En somme, faut-il les voir avant ? Assurément oui ! Sans quoi, et ce au travers de divers pans de cet ouvrage, beaucoup trop d’éléments vous seraient grillés. Pas que scénaristiquement, même de brefs détails tellement marquants quand on connait déjà les longs-métrages, ne pourraient plus vous surprendre. Alors qu’ils sont ces plus faisant la différence. Concernant l’univers étendu, cela peut s’avérer plus complexe de tout dénicher. Par conséquent, on sera moins pointilleux dans le domaine.
On songe d’ailleurs particulièrement à la série Les Aventures du jeune Indiana Jones, qui rythma notre propre jeunesse. Et plus encore la collection de ses BN Troc’s. Indiana Jones – Explorateur des temps passés revient fortement sur cette œuvre justement, ce qu’on a grandement apprécié. Car finalement, elle reste assez méconnue. Et permettra de confier ici directement des clefs sur la formation de l’aventurier, en outre de l’envie de vous y intéresser.
Bien entendu, d’autres sections du bouquin nous emporteront elles vers la genèse de la licence Indiana Jones. Nous faisant voyager au travers de la vie d’un jeune George Lucas, de son ami Steven Spielberg ou encore de l’industrie du 7ème Art d’une certaine époque. Avec le bouleversement provoqué par certaines sorties, réunissant le grand public. Généralement à la sauce aventure, voire action, dans divers domaines, et à l’identité différente de ce qui pouvait être connu jusque-là. D’ailleurs on distingue énormément de liens effectués avec Star Wars. Ce qui risque d’ennuyer une partie du lectorat, voulant moins de références à la marque du sabre laser et une concentration sur celle au fouet.
Néanmoins, cette dernière reste bien la décryptée. Avec son identité exploration, les reliques dénichées, les points politiques engendrés, les rencontres marquantes de la vie d’Indy… D’ailleurs le support est épais et ce n’est pour rien. Comme on vient déjà de vous le suggérer, la profondeur des éléments détaillés s’avère aussi titanesque que les profondeurs des pyramides d’Égypte.
Et au-delà de l’univers du Dr Jones, pas celui interprété par Aqua, les correspondances relatées par rapport à la réalité s’avèrent grandement intéressantes. Notamment à propos de l’appartenance des artéfacts et leur vol très européens et nord-américains. Enfin on se demande qui a pris la tête de ce continent après l’avoir « découvert »…
Comme bien souvent, on bénéficie d’une illustration classique, ici de Gabriel Amalric, très distincte de celle alternative de Felix Tindall. Une plus envoûtante dans le désert et une davantage colorée, n’appelant toutefois pas moins à l’aventure.
Conclusion
Hyper complète relique de collection, Indiana Jones – Explorateur des temps passés creuse véritablement dans la totalité de son univers. Là où on ne nous parle quasi que des films habituellement. L’envie se fera alors de la disposer au milieu de la pièce, en objet de tous les désirs.