Chronique livre La Saga Shin Megami Tensei – D’apocalypses en renaissances

Progressivement, Atlus a su imposer mondialement plusieurs de ses licences, en partant pourtant de loin derrière des mastodontes, aux marques suffisant pour vendre. Ludovic Castro revient sur une de ses licences très étendue, avec La Saga Shin Megami Tensei – D’apocalypses en renaissances (Third Éditions), tant pour savoir à peu près tout dessus, mais également analyser ses propos.

La Saga Shin Megami Tensei - D’apocalypses en renaissances

Par rapport justement à d’autres J-RPG, qui avec le temps ont pour la plupart étiolé leurs envies de sujets complexes, d’innovations dans le système de jeu… Des franchises moins réputées ont perduré elles dans ces volontés. Comme globalement a pu le faire Atlus et ainsi tirer son épingle du jeu. Notamment en ce qui concerne la globalité de l’univers Shin Megami Tensei. Lui-même plutôt vaste, avec cette appellation SMT proliférant entre certains jeux. Afin de tout de suite accrocher le public, par cet intitulé de plus en plus remarqué. Et à ce sujet, l’auteur nous précise bien les volets sur lesquels il se penchera. Entre trame principale finement décortiquée, épisodes annexes soulignés et autres, non édités en Occident, tout bonnement éludés.

Cependant pour complètement les analyser, il ne se contentera pas simplement de revenir sur eux. Les SMT évoquant moult quantités de dogmes dans leurs scénario, via leurs bestiaires… L’ouvrage évoquera ces croyances de manière assez dense. Il est d’ailleurs envisageable que vous occultiez ce pan. Car se pencher sur les croyances ne vous intéressera peut-être pas. Même si cela vous permettra de connaître dans le détail d’où proviennent toutes ces influences scénaristiques et autres ennemi.e.s.

La Saga Shin Megami Tensei - D’apocalypses en renaissances

Et justement à propos de scenarii, la licence puise en outre fortement dans l’histoire nippone. Notamment ses catastrophes, suite auxquelles le pays se reconstruit. L’historique du Japon est ainsi fortement étudiée. Tellement qu’au-delà de votre apprentissage sur la série vidéoludique, c’est un profond enseignement d’une partie de la culture japonaise que vous découvrirez. En marge des thématiques sociétales mondiales, tout autant abordées.

Comme nous le suggérions précédemment, plusieurs numéros seront décortiqués, mais à part on bénéficiera de plongées dans le système de jeu de la marque. Ainsi que la frange visuelle ou encore sa musique. Sans oublier le roman originel d’Aya Nishitani, à l’épopée très excitante. Tant elle nous ramène dans le temps, avec son originalité, les médiums d’époque…

Les couvertures de Gabriel Amalric pour la classique et de Bani-chan pour l’alternative, disponible avec un ex-libris dans la version La Saga Shin Megami Tensei – D’apocalypses en renaissances first print, renvoient chacune une des 2 grandes identités de SMT, avec talent. D’un côté la désolation et de l’autre l’aspect mystique.

Conclusion

Restant méconnue du grand public et même au-delà sur quantité de sujets la constituant, la série d’Atlus voit grâce à Ludovic Castro et La Saga Shin Megami Tensei – D’apocalypses en renaissances, se révéler sous toutes les coutures. Creusant même au plus profond de thématiques historiques, identitaires et sociétales, pour mieux la comprendre.