Chronique livre La vie élastique

La collection Gallimard Jeunesse Giboulées, voit débouler un ouvrage empli de jeux de mots illustrés : La vie élastique ! Où Julie Escoriza s’occupe aussi bien des textes, que des dessins.

La vie élastique

Sur une cinquantaine de pages, l’autrice dépeint des situations, expressions réelles ou détournées via un mot un chouïa différent, par d’amusants visuels très concrets. On n’a vraiment envie de vous donner d’exemples, pour ne rien divulgâcher de l’ouvrage. Néanmoins, on vous confiera quelques pistes. Celui-ci le méritant, tant il s’avère malin et rigolo, à divers âges, de l’enfant, à l’adulte et a fortiori en le partageant.

On retrouvera notamment « ne pas se laisser abattre », se traduisant bien différemment de ce que signifie l’expression. Notre passage favori de l’album, prenant quasiment la forme d’un strip en 4 cases, avec un gag nature très drôle. Là où la plupart des autres s’articulent autour d’un unique dessin leur étant propre. Parfois avec un enchaînement, pour un parallèle humoristique entre la page de gauche et celle à droite. Avec un changement d’une légère touche entre les 2 termes, pour 2 rigolades très distinctes en images.

Des illustrations d’ailleurs épurées, afin de se concentrer sur l’action, la représentation. Et impacter directement entre le titre de ce qu’on nous montre et le dessin pouvant s’avérer on ne peut plus parlant ou complètement poétique et abstrait.

Conclusion

Les jeux de mots s’avèrent tellement à l’épicentre de notre vie, que La vie élastique nous donne envie d’étirer ce plaisir encore et encore, jusqu’à ce qu’il lâche. Qui plus est, ce livre rassembleur délivre l’occasion de faire découvrir les JDM poéticomiques à la jeunesse, tout en s’en amusant aussi.