Chronique livre Mes p’tites questions Atlas – Tokyo

Débarquant en prévision des Jeux Olympiques de Tokyo 2021, le nouvel épisode dans la série Mes p’tites questions Atlas de Milan, compte bien nous en apprendre sur de multiples thématiques. Et à travers elles au cours de Mes p’tites questions Atlas – Tokyo d’Audrey Guiller, dessiné par Anne Pomer, ce ne seront pas seulement les enfants qui en profiteront.

Mes p'tites questions Atlas - Tokyo

Ces multiples voies, seize précisément, prennent la forme de questions. Dont découlent des réponses bien plus profondes que simplement celles des interrogations. On vous propose le récapitulatif de celles-ci, avant de voir plus en détail le livre.
C’est où, Tokyo ?
Tokyo, c’est la ville où il y a le plus de monde ?
Pourquoi tout est petit ?
C’est quoi, un futon ?
C’est très vieux, Tokyo ?
On peut se baigner dans la mer ?
Est-ce que tout le monde prend le train à Tokyo ?
Qu’est-ce qu’on mange à Tokyo ?
Qui est-ce qui s’habille en kimono ?
Les enfants se lèvent tôt pour aller à l’école ?
Pourquoi ils portent des masques sur la bouche ?
Il y a souvent des tremblements de terre ?
Le sumo, c’est le sport le plus pratiqué ?
On peut visiter le palais de l’empereur du Japon ?
Est-ce que c’est zen, Tokyo ?

Vous le constatez, une grande diversité, qui ouvre d’amples perspectives. On passe ainsi d’informations géographiques, à des historiques, en transitant par la richesse culturelle sur bien des domaines, la scolarité, les divertissements… La découverte de multiples modes de vie s’effectue par ailleurs tout au long de ces sujets. Tant via des informations directes, que par d’autres narrées en utilisant des personnages.

Notamment par rapport aux habitations. On découvre par exemple un petit logement de la grande cité tokyoïte, avec un ameublement traditionnel, futon compris. Avec toutefois des sanitaires d’une modernité futuriste. Des détails sur une journée d’école nous sont également glissés. Mais ils devraient donner moins envie à quantité de personnes d’étudier là-bas, en apprenant qu’on y aide au nettoyage de l’établissement. Cependant via des mangas et autres animes (d’ailleurs Hayao Miyazaki et le Studio Ghibli sont évoqués), beaucoup savent déjà qu’il ne s’agit pas d’une légende.

Et en parlant de légendes, le traditionnel sous bien des aspects est également au menu. Temples, Matsuris (festivals d’été) avec les yukatas portés, la pratique du sumo… La variété est certes bienvenue, mais surtout elle développe des tas de propos, par une farandoles de thèmes annexes. Comme le système politique en partant de l’empereur du Japon, permettant en outre d’évoquer le fameux palais impérial. La nature importante pour se ressourcer, en parallèle total à la ville débordant de lumières, de bruits et de titanesques immeubles, est aussi mise en exergue. Là où les sports venus d’Occident, dont le plus populaire le baseball ou encore une passion comme le cosplay, voient les foules s’amasser.

Mes p’tites questions Atlas – Tokyo propose en outre une carte dépliante, nous montrant Tokyo avec diverses activités et autres symboles dont traite l’ouvrage. Une source onsen, un footballeur du Tokyo Verdy, un sakura… Et celui-ci contient en bonus plusieurs mots et phrases en japonais, l’ensemble traduit et décomposé de manière à correctement prononcer. Avec une réelle qualité de transcription, ce qu’on apprécie énormément. Un joli atout pour débuter !

Conclusion

D’une grande richesse, Mes p’tites questions Atlas – Tokyo offre un éventail de connaissances sur tellement de domaines, que les petit.e.s, mais tout autant les grand.e.s, y dénicheront de quoi en savoir plus sur la ville et leur donnera envie de continuer à l’explorer.