Chronique livre Ticoco et le voleur de couleurs

Derrière son titre pouvant sembler innocent, Ticoco et le voleur de couleurs (Ella Éditions) voit Anne Surrault aborder une thématique aussi grave, que primordiale à mettre sur la table. Où ici les enfants pourront lire d’elles et eux-mêmes, accompagné.e.s par les dessins de Delphes Marchal.

Ticoco et le voleur de couleurs

Les singes capucin.e.s ont hâte que leur Karnabal ait lieu et sont pour l’instant en plein dans les préparatifs. Les très colorées plumes des perroquet.te.s, seraient fabuleuses pour des costumes festifs. Ticoco, Titlili et Tikiki, vont donc à leur rencontre, afin de leur proposer un échange.

Complètement correct d’ailleurs, puisqu’iels récupéreraient celles des petit.e.s qui sont tombées, contre des fruits. Malheureusement, on en ignore la raison, leurs flamboyants coloris disparaissent. Y compris quand figurant encore sur leur plumage.

Les 3 ami.e.s simiesques, enquêteront ainsi sur ce problème. Une maladie ? Effectivement, mais pas des enfants oiseaux. Au contraire, c’est un pseudo adulte, mais surtout un vrai monstre, qui s’avère la cause de ce mal. Et des véritables drames intimes, qu’il a pu commettre.

Au-delà de cette histoire aidant à comprendre les horreurs que sont la pédophilie et le viol tout court, l’album informe sur comment agir. Particulièrement en appelant le 119, Urgence Enfance en Danger.

Conclusion

Portant un message des plus importants s’il en est, on ne peut que vous conseiller d’offrir Ticoco et le voleur de couleurs. Puis d’en parler avec la jeunesse, en vue d’éviter des horreurs ou, dans le pire des cas, en stopper.