Chronique roman Pipistrelles et table de Sept

Nous avions récemment fait la connaissance de Jeanne et son univers fantastique, dans tous les sens du terme, au cours dÉcureuil et table de huit. Une formule magique de Ludovic Lecomte, mise en image par Delphes Marchal, fonctionnant toujours avec Pipistrelles et table de Sept (Ella Éditions) ?

Pipistrelles et table de Sept

Notre jeune héroïne se retrouve réveillée en pleine nuit, par un cri d’effroi. La source du problème (de mathématiques, on en a l’habitude chez cette saga) est toute proche et vit aussi dans l’appartement Treize-Treize, au treizième étage de la treizième tour. Soit tout bonnement son adolescent de frère, Antoine ! Le bon moyen pour se moquer de lui…

Un cauchemar ? En réalité, c’est un hurlement qui lui a lui-même filé les chocottes. La peur, une sensation que beaucoup ressentiront très rapidement, en remarquant la disparition de chattes et de chats. Même si un que l’on connaît bien, réapparaîtra dans la vie de Jeanne. Toutefois sans usage de la parole cette fois, il s’avère complexe d’expliquer ce qu’il en est. Plus encore sur son absence de moustaches.

Sans vibrisses, Saspert’ n’en perd pas autant son légendaire caractère. Gagnant même en intensité, par sa tumultueuse relation avec le frangin, donnant lieu à de nombreux gags. Souvent reproduits par des dessins très drôles.

Justement à propos des visuels, Delphes Marchal continue à proposer plein de petites surprises, en plus de grandes illustrations. L’association avec des passages précis des écrits, galvanise l’aventure, en sachant nous surprendre. Ce que Ludovic Lecomte fait en outre en solo, par d’hilarants hors-sujet ou encore en jouant avec les typographies et sens de lecture.

Revenons-en à l’investigation attendant notre trio, justement de temps à autre rejoint par un enquêteur familier du plus grand des détectives. Le mystère félin, trouvera lui son explication en retournant dans le monde parallèle au nôtre. Où spectres et fantômes amuseront ou feront flipper à nouveau.

Conclusion

À l’instar de son prédécesseur, Pipistrelles et table de Sept nous entraîne dans une aventure réussissant à étonner dans certaines de ses révélations, et pas à simplement s’appuyer sur son humour. Lui détonnant, avec toujours autant de drolatiques digressions.