Chronique manga Call of the Night T1

Nouvelle série vampiriste chez Kurokawa, en deviendrez-vous mordu.e.s dès Call of the Night T1 de Kotoyama, traduit par Xavière Daumarie ?

Call of the night T1

Ce premier volume nous fait découvrir un sacré numéro : Nazuna Nanakusa ! Vampire de son état, et de notre côté on préciserait même vampiresse, ce n’est toutefois point elle qu’on suit dans un premier temps. Ni même de manière stable. Notre principal point de vue et narrateur s’avérant Kô Yamori. Collégien ne se rendant même plus en cours, sans s’avérer un rebelle ou quoi que ce soit. On le ressent d’ailleurs rapidement traîner sa déprime dans les ruelles la nuit.

Finalement son moment de sortie, même s’il n’en fait grand-chose. Sans en savoir beaucoup pour l’instant, on apprend vite que ses parents ne s’inquiètent pour lui apparemment. Et qu’il n’a de relations amicales avec quiconque. Alors quand les 2 se rencontrent, c’est un lien un peu spécial qui s’installe. Débouchant potentiellement sur une amitié ou autre.

Car pour l’instant, la pas si jeune fille a besoin de se substanter du sang de l’adolescent. Mais sans aller plus loin. Lui, au but potentiellement pas si défini, souhaite devenir un vampire et vivre ainsi pleinement la nuit. Alors qu’à présent, il ne s’amuse vraiment; Elle lui apprend que pour devenir un tel acolyte, il faut tomber am, amo, amou… Le mot avec un A, in love en somme ! Vous remarquerez que la vampire a fort du mal avec ce genre de propos, devenant rouge comme du sang. Par contre, elle adore sortir de légères vannes coquines. Là où son repas à chaque appel de la nuit, n’est absolument pas à l’aise.

Des séquences très drôles en découlent à chaque fois, surtout que bien d’autres différences se démarquent de la personnalité de chaque. Notamment par l’excitation pour un rien de la donzelle. Voire son caractère pouvant la faire partir en sucette à l’hémoglobine. Comme lors de la découverte d’une potentielle amie chez le garçon…

Conclusion

Voici une blood story très drôle, où l’ambiance surnaturelle de vampire(s) sert les sujets profondément humains. Call of the Night T1 aborde des thématiques aussi délicates, qu’essentielles à évoquer. Particulièrement la solitude et le sentiment de ne trouver sa place.